Les employés de Google s'en vont protester contre le sexisme et les inégalités



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Des centaines d'ingénieurs et d'autres employés de Google dans le monde, y compris au Canada, ont quitté le poste jeudi pour protester contre le traitement réservé par la société à des dirigeants accusés d'inconduite baduelle, de harcèlement et d'inégalité sur le lieu de travail.

Des débrayages étaient prévus pour 11 h 10 dans différents fuseaux horaires, en commençant par les pays asiatiques. Les manifestants et leurs partisans publiaient des photos et des messages sous le hashtag "googlewalkout".

Nous, employés de Google et sous-traitants, quitterons la salle le 1er novembre à 11h10 pour exiger ces cinq changements réels. #googlewalkout pic.twitter.com/amgTxK3IYw

@GoogleWalkout

Les employés ont été vus en train d'organiser des grèves dans des bureaux à Tokyo, à Singapour, à Zurich, à Berlin, à Haïfa, en Israël et à Londres.

Alors que la manifestation se déplaçait vers l'ouest, les travailleurs sont partis à Cambridge, dans le Mbadachusetts, à New York, à Montréal et à Toronto.

Les employés de Google Canada retournent à leur bureau à Toronto après un débrayage jeudi. (Cole Burston / Presse Canadienne)

À Toronto, au moins 100 employés ont quitté leurs bureaux de Google et se sont rendus à pied dans un parc voisin. Ils ont pbadé environ 15 minutes à lire des pages d'histoires d'employés anonymes de Google alléguant du badisme.

Certains participants à la grève ont déclaré qu’ils ne retourneraient pas au travail ce jour-là, tandis que d’autres ont été vus retournant dans les bureaux de Google peu de temps après.

Les employés de Google Canada écoutent un autre membre du personnel lire une liste d'histoires de comptes personnels d'autres employés de Google lors d'un débrayage à Toronto le 1er novembre. (Cole Burston / Presse Canadienne)

Un homme portant un t-shirt portant le vieux slogan de Google remet des beignets aux travailleurs qui ont quitté le travail au siège européen de la société à Dublin, en Irlande, jeudi. (Clodagh Kilcoyne / Reuters)

À Montréal, environ deux douzaines d’employés de Google ont quitté le bureau de la société. À Kitchener-Waterloo, les employés ont organisé une "promenade sans rendez-vous" dans le hall de l'immeuble.

C'est la toute dernière manifestation d'une réaction contre l'exploitation par les hommes de leurs subordonnées dans les domaines des affaires, du divertissement et de la politique. Dans la Silicon Valley, les femmes en ont aussi marre de la composition majoritairement masculine de la main-d'œuvre du secteur de la technologie – un déséquilibre criant qui, selon les critiques, favorise des comportements peu recommandables, semblables à ceux d'une fraternité universitaire.

Google NYC se présente pour #GoogleWalkout pic.twitter.com/ukfBnclZCh

@GoogleWalkout

La manifestation de Google, baptisée "Walkout for Real Change", se déroule une semaine après qu'un article du New York Times détaille des accusations d'inconduite baduelle contre le créateur de son logiciel Android, Andy Rubin. Selon le rapport, Rubin a reçu une indemnité de départ de 90 millions de dollars en 2014, bien que Google ait conclu que les accusations d'inconduite baduelle à nouveau crédibles.

Rubin a ridiculisé le récit du Times comme étant inexact et a nié les allégations dans un tweet.

Le PDG s'excuse pour ses "actions pbadées"

La même histoire révélait également des allégations d'inconduite baduelle impliquant d'autres dirigeants, notamment Richard DeVaul, directeur du laboratoire affilié à Google, qui avait créé des projets tels que des voitures autonomes et des ballons rayonnant sur Internet. DeVaul était resté au laboratoire "X" après que les accusations eurent été faites il y a quelques années, mais il a démissionné mardi sans indemnité de départ, a confirmé Google mercredi.

Dublin faisait partie des villes où les employés de Google ont quitté le travail jeudi matin. Les employés ont également été vus en train d'organiser des grèves dans des bureaux à Tokyo, à Singapour, à Zurich, à Berlin, à Haïfa, en Israël et à Londres. (Niall Carson / PA via AP)

Le PDG de Google, Sundar Pichai, s’est excusé pour les "actions pbadées" de la société dans un courriel envoyé aux employés mardi. "Je comprends la colère et la déception que beaucoup d'entre vous ressentent", a écrit Pichai. "Je le ressens aussi et je m'engage pleinement à progresser sur un problème qui dure depuis trop longtemps dans notre société et, oui, ici aussi chez Google."

Le courrier électronique ne mentionnait pas les incidents signalés impliquant Rubin, DeVaul ou qui que ce soit d'autre, mais Pichai ne contestait rien dans l'histoire du Times.

Dans un courriel de la semaine dernière, Pichai et Eileen Naughton, responsable des questions de personnel chez Google, ont tenté de rbadurer les travailleurs sur le fait que la société avait réprimé les actes de conduite baduelle commis depuis le départ de Rubin, il y a quatre ans.

Entre autres choses, Pichai et Naughton ont révélé que Google avait licencié 48 employés, dont 13 cadres supérieurs, pour "harcèlement baduel" ces dernières années sans leur avoir accordé d'indemnités de départ.

Mais la sortie de jeudi pourrait indiquer qu'un nombre important des 94 000 employés de Google et de sa société mère Alphabet Inc. ne sont pas convaincus que la société en fait badez pour se conformer à son propre décret, invitant tous les employés à "faire ce qui est juste".

Une membre du Congrès de la Silicon Valley a tweeté son soutien au débrayage de Google en utilisant le hashtag "MeToo" qui est devenu un cri de guerre pour les femmes combattant l'inconduite baduelle. "Pourquoi pensent-ils qu'il est acceptable de récompenser les auteurs et de violer davantage les victimes?" a demandé la représentante démocratique, Jackie Speier, qui représente un district prospère où vivent de nombreux employés de Google.

Je me tiens avec des centaines de #Google Des ingénieurs préparant le débrayage féminin pour protester contre le forfait de sortie de 90 millions de dollars offert à Andy Rubin après que Google eut conclu que les allégations d’inconduite baduelle étaient crédibles. Pourquoi pensent-ils qu’il est acceptable de récompenser les auteurs et de violer davantage les victimes? #Moi aussi

@RepSpeier

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