8 mises en examen dans une affaire de pédophilie «hors normes»



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Parmi les accusés figurent les parents des enfants ainsi que des membres de leur entourage, accusés d’avoir commis ces agressions pendant plusieurs années.

C’est une affaire de pédophilie «hors normes» qui agite la Nièvre, selon les termes du vice-procureur de Nevers Paul-Edouard Lallois. Cinq hommes et trois femmes ont été mis en examen dans une affaire de viols et agressions baduelles sur quatre garçons, deux frères de 8 et 4 ans, et deux autres frères de 9 et 4 ans.

Les suspects, âgés de 25 à 48 ans, sont deux couples et deux anciens couples, parmi lesquels les parents des victimes et dont les sévices ont probablement durés pendant plusieurs années. Les cinq hommes ont été placés en détention provisoire, a indiqué à l’AFP le vice-procureur, confirmant une information duJournal du Centre . Les huit suspects sont mis en examen pour près de 70 infractions, notamment des faits de «viols aggravés sur mineurs (de moins) de 15 ans, pour certains avec un caractère incestueux», de «faits d’agressions baduelles avec les mêmes circonstances aggravantes», de «corruption de mineurs», de «violences aggravées» ou encore de «privation d’aliments», a ajouté Paul-Edouard Lallois.

Une affaire «hors normes»

«Cette affaire revêt une dimension hors normes, non pas hélas par la nature des faits, mais par le nombre de mis en cause, le nombre d’enfants victimes et le nombre considérable d’infractions», a-t-il relevé. Selon le magistrat, «la genèse du dossier, ce sont les premiers signalements faisant état de carences éducatives, combinées à des soupçons de maltraitance». «Une fois que les enfants se sont trouvés dans un milieu protégé, ils ont commencé à mettre des mots sur ce qu’ils ont subi», a-t-il ajouté. Mais les victimes, «en raison de leur jeune âge et de la multiplicité des faits, ne sont pas en capacité de dater précisément» les agressions et viols. Ce sera le travail de l’instruction. Le vice-procureur a donc retenu pour l’enquête une période «badez large, allant de 2010 à mai 2017, date du placement judiciaire des enfants» par les services du conseil départemental de la Nièvre. Ce dernier avait été motivé par des signalements de soupçons de maltraitance des services éducatifs: traces de coups, signes de malnutrition, carences éducatives…

«Pour certains des enfants, les faits sembleraient avoir commencé à un très jeune âge», a précisé le magistrat. Selon des éléments de l’enquête menée depuis janvier 2018 par les gendarmes de la brigade de recherches de Château-Chinon, les faits auraient été commis «à domicile» dans de petites communes du centre de la Nièvre, par des personnes «se connaissant dans un cadre amical», indique le parquet.

À l’issue d’une garde à vue débutée le 7 novembre, les hommes ont été écroués tandis que les femmes, soupçonnées d’avoir commis «moins d’infractions et de moindre gravité», ont été placées sous contrôle judiciaire. Deux des hommes mis en examen étaient déjà en détention provisoire dans le cadre d’une affaire d’abus baduels sur les enfants de l’un d’entre eux, ouverte en décembre dernier. Si la majorité des suspects a été interpellée mercredi dans la Nièvre et entendue par les gendarmes à Château-Chinon, l’une des femmes a été arrêtée dans l’Aisne, où elle réside désormais, a précisé le parquet. «On a franchi une nouvelle étape mais les investigations continuent», a souligné le magistrat. L’information judiciaire a été ouverte auprès du pôle de l’instruction de Bourges (Cher), Nevers ne disposant pas de pôle criminel.



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