prudence avant un torrent de publications



[ad_1]

,






Crédit photo © Reuters

(Boursier.com) — Wal Street a terminé sa course en ordre dispersé ce lundi soir, pénalisé par les tensions à l’international, en particulier avec l’Arabie saoudite (en pleine affaire “Khashoggi”) et la Russie, alors que Donald Trump a annoncé que les États-Unis prévoyaient de sortir du traité INF sur les armes nucléaires de portée intermédiaire, signé à la fin de la Guerre froide. Les opérateurs ont par ailleurs suivi quelques publications financières mitigées, en attendant une véritable avalanche de résultats dans les prochains jours… Le DJIA a perdu 0,50% à 25.317 pts, le Nasdaq a gagné 0,26% à 7.469 pts, et le S&P500 cède 0,43% à 2.756 pts. Du côté du pétrole, le baril WTI reste sous les 70$, à 69,2$. Le rendement du “10 ans” américain se maintient pour sa part sur les 3,20%.

Les opérateurs ont en outre pris acte du “rally” du marché boursier chinois, l’indice composite de Shanghai s’étant redressé très fortement ce matin, terminant sur un gain de 4,1% à 2.655 pts. Ce sursaut de la place chinoise est alimenté par les espoirs d’intervention des autorités locales, alors que la croissance en Chine vient de retomber sur son plus bas niveau en près de dix ans.

L’Arabie saoudite a précisé qu’elle n’avait pas l’intention d’infliger à ses partenaires occidentaux un embargo pétrolier comparable à celui de 1973. Ainsi, le Ministre saoudien à l’énergie – Khalid Al Falih – a tenu à affirmer que l’Arabie dissociait bien pétrole et politique. Ces commentaires intervenaient après l’éclatement de la crise consécutive au décès du journaliste Jamal Khashoggi. Ainsi, interrogé par une agence de presse russe, Al Falih a rejeté l’idée d’un nouveau choc pétrolier. L’Arabie saoudite maintient que la mort de Khashoggi est accidentelle, évoquant une altercation dans le consulat saoudien d’Istanbul. L’affaire a provoqué beaucoup d’émotion à l’international. Donald Trump avait initialement menacé l’Arabie de ‘graves conséquences’ en cas d’implication, avant d’évoquer des explications ‘crédibles’ de Ryad…

En outre, le Président américain a annoncé avant-hier que les États-Unis allaient se retirer du traité signé en 1987 avec la Russie, concernant le contrôle des forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI). Trump accuse en effet Moscou de ne pas respecter le traité. Le texte avait été validé en 1987 par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev. Les deux pays s’étaient alors engagés à éliminer leurs missiles nucléaires et conventionnels dont la portée se situait entre 500 et 5.500 km.

Dans l’actualité économique américaine ce jour, l’indice d’activité nationale de la Fed de Chicago pour le mois de septembre est ressorti à 0,17, contre 0,18 de consensus et 0,27 pour la lecture révisée du mois antérieur. La moyenne à trois mois s’établit à 0,21, contre 0,27 un mois plus tôt.

Le dossier italien reste au coeur des interrogations en Europe, alors que l’Italie maintient inchangées ses prévisions de budget malgré les critiques de la Commission européenne. La coalition s’engage à respecter ses objectifs, sans creuser davantage le déficit ou la dette, tout en réaffirmant sa volonté de rester au sein de l’euro. Le déficit budgétaire italien ne devrait donc pas augmenter sur la période 2020-2021. L’agence de notation Moody’s avait de son côté annoncé vendredi soir la dégradation la note du pays, tout en rehaussant, de “négative” à “stable”, la perspective de notation.

Les valeurs à suivre

Hasbro (-3,1%) chute à Wall Street ce lundi, plombé par des comptes trimestriels décevants. Le géant américain du jouet a affiché sur la période close des revenus en forte baisse, avec la faillite du client historique Toys’R’Us. Le bénéfice net trimestriel d’Hasbro a corrigé à 264 M$ et 2,06$ par titre, contre 266 M$ et 2,09$ par action un an avant. Le bénéfice ajusté par action s’est établi à 1,93$, contre 2,23$ de consensus à Wall Street. Les revenus ont décroché de 12% en glissement annuel pour ressortir à 1,57 milliard de dollars, alors que le consensus de place se situait à 1,71 milliard. Le groupe a annoncé de nouvelles mesures de restructuration, comprenant des coupes dans les effectifs, qui devraient se traduire par des charges allant de 50 à 60 M$ sur le trimestre actuel.

Halliburton (+1%) a publié ses comptes du troisième trimestre. Les bénéfices sont de 435 M$ (0,50$ par action), contre 356 M$ (0,42$ par action) un an avant. Les revenus s’élèvent à 6,17 Mds$, contre 5,44 Mds$ un an plus tôt. Les badystes anticipaient en moyenne un bpa trimestriel de 0,49$, pour des revenus de 6,1 Mds$. Le 3ème trimestre ressort donc légèrement supérieur aux attentes de marché. Le groupe se montre toutefois prudent, anticipant pour le quatrième trimestre fiscal un recul de son bénéfice par action, du fait notamment de plus faibles dépenses des clients nord-américains. Le bpa du quatrième trimestre est attendu entre 37 et 40 cents.

Kimberly-Clark (-3,5%), acteur américain du marché des produits de consommation, a annoncé pour son troisième trimestre 2018 un bénéfice net de 451 millions de dollars et 1,29$ par titre (567 M$ et 1,60$ un an avant), ainsi qu’un bpa ajusté de 1,71$ à comparer à un consensus de place de 1,64$. Le groupe, aux marques Huggies et Kleenex, a réalisé des revenus trimestriels totalisant 4,58 milliards de dollars, contre 4,52 Mds$ de consensus et 4,67 Mds$ au 3ème trimestre de l’exercice antérieur. Le groupe espère désormais, pour l’exercice fiscal 2018, un bénéfice par action allant de 6,60 à 6,80$ sur une base ajustée. La croissance organique 2018 est toujours attendue voisine de 1%. Par ailleurs, le groupe vient d’annoncer la nomination en tant que CEO de Michael Hsu, 54 ans, qui prendra ses nouvelles fonctions le 1er janvier 2019 et remplacera ainsi Thomas Falk (CEO depuis 2002). Falk deviendra alors président exécutif. Hsu a rejoint Kimberly en 2012. Il était auparavant directeur commercial de Kraft Foods.

Intel (+2,3%). Le titre grimpe sur un conseil favorable de Nomura, qui vient de porter son objectif de cours à 50$ avant les publications du troisième trimestre du géant des processeurs. Le groupe publie jeudi ses derniers chiffres. Nomura Instinet revoit sa recommandation de ‘neutre’ à ‘achat’, et se montre particulièrement optimiste concernant les perspectives de marges et de profits.

Take-Two (-1,6%) .Rockstar Games (filiale de Take-Two Interractive) rappelle que ‘Red Dead Redemption 2‘, “une histoire épique au coeur de l’Amérique à l’aube de l’ère moderne”, sortira sur PlayStation 4 et Xbox One le 26 octobre. “Etats-Unis, 1899. L’ère de l’ouest sauvage touche à sa fin. Suite à un braquage qui a mal tourné dans la ville de Blackwater, Arthur Morgan et le reste des hors-la-loi de la bande de Dutch van der Linde doivent prendre la fuite vers l’est. Les agents fédéraux et les meilleurs chbadeurs de primes du pays se mettent à leurs trousses et la bande commet méfaits sur méfaits dans les vastes terres sauvages de l’Amérique dans un seul et unique but : survivre. Alors que des querelles internes menacent de faire voler la bande en éclats, Arthur est tiraillé entre ses propres idéaux et sa loyauté envers la bande qui l’a élevé”, explique le Studio. ‘Red Dead Redemption’ était sorti en mai 2010 sur PS3 et Xbox 360, et s’était écoulé, en août 2015, à plus de 14 millions d’unités.

Netflix (-0,9%) se lance à nouveau sur le marché obligataire. Le groupe californien compte émettre 2 milliards de dollars d’obligations senior non sécurisées en dollars et en euros. Netflix a l’intention d’utiliser le produit net de cette offre à des fins générales pouvant inclure l’acquisition de contenu, la production et le développement de programmes, divers investissements ou des acquisitions éventuelles. La société à l’origine des séries à succès telles que House of Cards et Orange is the New Black prévoit de dépenser plus de 8 milliards de dollars en contenu original cette année, contre 6 Mds$ en 2017. Noté en catégorie spéculative (junk bonds), le groupe avait une dette totale de 11,8 Mds$ à fin septembre.

Activision (stable) annonce que l’édition ‘Black Ops 4’ de ‘Call of Duty’, sortie le 12 octobre, a dépbadé les 500 M$ de recette en ventes mondiales sur le week-end de lancement. Le nombre de joueurs est en hausse comparé au lancement du précédent opus. Rob Kostich EVP et GM de Call of Duty déclare : “Black Ops 4 réalise un démarrage de blockbuster. Le nombre de nos joueurs et d’heures jouées sont en augmentation d’une année sur l’autre et notre audience sur Twitch a atteint un nouveau record. Nos ventes numériques ont battu des records sur toutes les plateformes et le résultat global est solide. Nous sommes très heureux de la dynamique actuelle autour de Black Ops 4. Et ce n’est que le début”.

McDonald’s (-0,5%) publiera ses résultats du troisième trimestre 2018 demain, mardi 23 octobre. Les badystes anticipent en moyenne un bénéfice par action de 1,99$, pour des revenus de 5,3 Mds$. Un an avant, sur la même période, le groupe avait enregistré un bénéfice par action de 1,76$ et des revenus de 5,75 Mds$.


©2018, Boursier.com





[ad_2]
Source link