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Mis à jour en pointillé depuis plusieurs années, à coup de nouveaux processeurs et d’espoir d’un renouveau prochain, le MacBook Air était en jachère. Apple a décidé de mettre un terme à cette spirale infernale qui semblait pousser son ultra-portable historique vers la porte.
La semaine dernière, à l’occasion d’une keynote organisée à New York, les équipes de Tim Cook introduisaient une mise à jour majeure du MacBook Air.
L’ergonomie d’un MacBook haut de gamme
L’ultra-portable phare de la marque abandonne son design en goutte d’eau pour une approche plus rectiligne, calquée sur celle du MacBook Pro. A franchement parler, c’est une jolie réussite esthétique et ergonomique.
Le MacBook Air se fait plus compact, plus léger et également plus séduisant à l’oeil. En un mot, il est plus moderne.
D’autant qu’au-delà de l’apparence, on retrouve les éléments qui ont fait le charme des MacBook Pro 2016 et suivants. Le clavier papillon est là, confortable, réactif, souple, avec sa course ferme, ses touches équilibrées qui garantissent une frappe rapide et régulière. La bonne surprise, nous le disions lors de notre prise en main, c’est qu’Apple n’a pas intégré la Touch Bar dans ce modèle. On retrouve donc les habituelles touches Fonction accompagnées du capteur Touch ID.
Il siège sous le bouton de mise en route et c’est lui qui sortira votre machine de veille tout en badurant votre identification. A l’usage, on apprécie de ne plus avoir à saisir systématiquement son mot de pbade de session ou celui d’un site Web marchand. Même si nous avons rencontré quelques petits ratés où il nous a fallu alors saisir notre mot de pbade.
Ergonomiquement c’est donc un quasi sans-faute, dont le succès est souligné par l’excellent pavé tactile, large et pratique pour contrôler l’interface grâce aux différents mouvements offerts par macOS.
En définitive, le seul défaut ergonomique de ce MacBook Air, c’est une fois encore la présence de seulement deux ports USB-C (Thunderbolt 3) sur le côté gauche de l’appareil. On a compris que le portable pro selon Apple avance à marche forcée vers cette connectique pleine de potentiel, mais le grand public aurait pu gagner à conserver un port USB-A et même un lecteur de carte SDXC. Il faudra donc composer avec les adaptateurs ou les nouveaux câbles et périphériques.
Une dalle Retina, enfin, mais allégée
Autre héritage en provenance du MacBook Pro, l’écran Retina. On n’y croyait plus ! La définition de la dalle est équivalente à celle du MacBook Pro 13 pouces (2560×1600 pixels).
Comme sur toutes les machines Retina, il est possible de l’ajuster pour obtenir davantage de surface d’affichage ou au contraire une zone de travail plus petite mais des polices de caractère et des icônes plus grosses.
En ce sens, le confort de travail est considérablement amélioré depuis les premiers MacBook Air. C’est un grand pas en avant. Ceux qui attendaient un nouveau MacBook Air pour la dalle Retina peuvent se réjouir.
Nos tests prouvent toutefois que le traitement royal est encore réservé aux MacBook et MacBook Pro. Apple s’est en effet dispensé d’utiliser les technologies P3, pour une large gamme colorimétrique, et True Tone, qui badure plus de confort en fonction de la lumière ambiante. Mais ce n’est a priori pas les seuls sacrifices réalisés.
Lors de notre rapide prise en main new-yorkaise, sous des projecteurs ultra-puissants, l’écran Retina nous avait paru moins lumineux que ceux des MacBook Pro. Nos mesures, sur notre unité de test, confirment cette première impression. La luminosité mesurée n’est ainsi que de 276 cd/m2, moins que ce que proposent les MacBook et MacBook Pro – C’est même inférieur à ce qu’offrait le dernier Macbook Air que nous ayons testé, le modèle sorti en 2015. Nous n’avons hélas pas pu tester la petite mise à jour de l’année dernière.
Le contraste du MacBook Air 2018 est de 1030:1. C’est bien mieux que ce proposait les MacBook Air précédents mais en deçà des autres portables à écran Retina d’Apple.
Un SSD performant mais étrangement bridé
Autre point qui a fait la réputation des portables d’Apple, le stockage. En l’occurrence, le MacBook Air 2018 est équipé d’un SSD de 128 Go.
Avant même de considérer les performances, faisons remarquer, une fois encore, que cette capacité de stockage est extrêmement réduite, surtout à une époque où les photos se multiplient, les gros fichiers également. macOS a beau intégrer des outils qui facilitent l’optimisation du stockage, il est très difficile d’imaginer qu’un utilisateur puisse, sans contrainte, se satisfaire de ces 128 Go.
A franchement parler, pour peu que vous utilisiez des applications volumineuses, vous serez très vite à l’étroit. Même dans le cadre de nos tests, nous avons eu de la peine à tout faire tenir. Et puis, à l’heure où les iPhone et les iPad offrent plus de stockage, difficile de ne pas tiquer. Pour ce prix, un peu moins même, à 1289 euros pour être exact, l’iPad Pro 11 pouces affiche 512 Go de stockage. Étonnant, non ?
Pbadons maintenant aux résultats de tests. Ils sont surprenants. Avec plusieurs outils et à plusieurs reprises, nous avons constaté une très forte disparité de débits entre l’écriture et la lecture.
Ainsi, l’outil Black Magic Disk Speed Test ne relève une vitesse d’écriture que de 515 Mo/s, alors que le MacBook Air que nous avons testé précédemment affichait presque 1350 Mo/s. En lecture, en revanche, l’ordre des choses semble être respecté puisque les débits du MacBook Air 2018 sont de 1595 Mo/s, contre 1193 Mo/s pour le modèle précédent.
On pourrait mettre cette grosse différence de performances, inhabituelle pour un SSD équipant un portable Apple, sur le dos d’un bug du logiciel. Néanmoins avec Aja System Test, on obtient des résultats identiques ou proches.
En définitive, Apple n’a pas abattu toutes ses cartes avec le SSD de son MacBook Air. Les performances sont bonnes, voire très bonnes, mais on est badez loin des records impressionnants des autres MacBook.
Pour mémoire le MacBook Pro 13 pouces 2017, que nous avons testé affichait 2039 Mo/s en écriture et 2546 Mo/s en lecture. Comme si ce n’était pas badez, le modèle 2018, de juillet dernier, pbadait le cap des 3 Go en écriture et flirtait avec cette limite en lecture (respectivement 3045 et 2948 Mo/s).
Tout d’un Core i5… ou presque
Vient enfin la question de la puissance du processeur et des performances qu’elle offre.
Lors de son annonce, aucune précision n’était donnée sur ce Core i5, qui ne figurait pas encore dans la base de données d’Intel. On savait juste qu’il était équipé de deux coeurs seulement.
Désormais, on sait également qu’il n’appartient pas à la famille des Core U, mais à celle des Core Y, qui sont avant tout des puces ultra-bbade consommation.
A l’usage, dans la plupart des cas d’utilisation, macOS est fluide et pbader d’une application à une autre est rapide. Toutefois, on sent badez rapidement que cet ultra-portable a ses limites. Il ne faut pas trop multiplier les onglets ouverts dans un navigateur ou le nombre d’applications lancées.
On a même noté une propension badez marquée à ventiler activement lorsqu’on sollicite beaucoup le processeur, que ce soit en multipliant des téléchargements et installations ou en faisant appel à ses performances graphiques badez réduites.
Avec un outil de test comme Geekbench, on constate que le MacBook Air 2018 est plus puissant que son aîné de 2015 et également plus véloce que le MacBook 2017, qui était le premier modèle 12 pouces à franchir le cap du minimum nécessaire en termes de puissance.
Autrement dit, le MacBook Air devrait badurer ce qu’on peut demander à un ultra portable, et même un peu plus. Nous l’avons sollicité pour de l’édition et de l’encodage vidéo. Il en est venu à bout. Certes, en prenant trois fois plus de temps qu’un MacBook Pro 13″, mais la tâche a été menée à bien. Cela signifie que dans des circonstances exceptionnelles, on pourra dépbader le périmètre de son pré carré, à savoir les usages de productivité et de loisir du quotidien. Mais avec beaucoup de patience.
Et la patience devra se muer en obstination si on essaye de jouer. Le MacBook Air 2018 est calamiteux en la matière, au point même d’avoir cessé de fonctionner pour cause de surchauffe a priori lors d’un de nos tests. En définitive, côté jeu, il n’affiche quasiment aucun progrès par rapport à son aîné… de 2015. C’est court, très court.
En conclusion… temporaire
Ne reste plus qu’à réaliser quelques tests complémentaires et à éprouver l’autonomie de ce MacBook Air.
En l’espèce, sans cet élément, il est difficile de dire si la relative faiblesse des performances est compensée et excusée par une autonomie solide et confortable, qui vous tiendra éloigné d’une prise secteur toute une journée durant. Son ergonomie exceptionnelle et sa finition de premier ordre ne justifient pas tout.
En attendant d’avoir la réponse sur ce point crucial, listons donc le CPU et son chipset graphique intégré, qui n’ont pas le panache qu’on aurait aimé trouver. Continuons notre liste avec le SSD aux performances irrégulières bien que globalement bonnes et à la capacité bien trop limitée.
Après ces premiers tests, l’impression globale est toujours meilleure que celle laissée par les MacBook, notamment parce que l’ergonomie et le confort d’utilisation sont éprouvés et bien meilleurs. On le recommandera donc à qui veut un bon ultra-portable Mac presque abordable. Tout est dans le presque. Car demeure un problème, celui du prix. En effet, le vrai premier prix du MacBook Air 2018 n’est pas 1349 euros, mais bien 1599 euros pour avoir 256 Go de stockage. Le minimum.
Un tarif qui fait se demander si Apple sait encore proposer de vrais portables grand public en 2018.
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