Levothyrox : l’ancienne formule temporairement disponible



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Le laboratoire Merck badure 6 mardi 2018 que les patients français qui disposent d’une ordonnance pourraient se procurer l’ancienne formule du Levothyrox tout au long de l’année 2019. Il ne s’agira néanmoins que d’une solution temporaire, le temps d’une période de “transition” vers des “solutions pérennes”. “Nous allons poursuivre la mise à disposition de l’ancienne formule du Levothyrox tout au long de l’année 2019”, a indiqué à l’AFP Valérie Leto, pharmacien responsable de Merck France, confirmant des informations publiées dans le Parisien.

“Mais ça ne résout pas le problème, cela ne fait que le reporter”

Moins de 50.000 boîtes seront mises à disposition par mois. Ce volume correspond à ceux de 2018 et aux “besoins des patients” selon Mme Leto. La responsable de Merck France a insisté sur le caractère “transitoire” de cette période “qui doit permettre aux patients de trouver une solution alternative pérenne”. “C’est une bouffée d’air pour les patients qui ne supportent pas la nouvelle formule”, a indiqué à l’AFP la présidente de l’badociation Vivre sans thyroïde, Beate Bartès. “Mais ça ne résout pas le problème, cela ne fait que le reporter. Ce qu’il faudrait, c’est une pérennité des deux formules côte à côte”.

Le tribunal de grande instance de Toulouse a limité lundi 5 novembre 2018 l’obligation de mise à disposition de l’ancienne formule du Levothyrox (Euthyrox) à une durée de 3 mois à compter du 1er janvier 2019 pour 39 patients. Merck France a néanmoins confirmé mardi qu’il ne s’y limiterait pas, tant pour la durée que pour le nombre de patients concernés.

“Certains malades ont essayé toutes les alternatives sur le marché et ont vraiment du mal, alors que d’autres vont très bien”

Le laboratoire répond à une demande de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) qui a listé fin octobre cinq solutions pérennes pour les patients souffrant de troubles de la thyroïde et affirmé évaluer “d’autres spécialités princeps ou génériques” pour “la diversification de l’offre thérapeutique”.

“Certains malades ont essayé toutes les alternatives sur le marché et ont vraiment du mal, alors que d’autres vont très bien”, a tempéré Mme Bartès. “Ce qui n’est toujours pas résolu aussi, c’est que personne n’a pour l’instant d’explication des effets indésirables de la nouvelle formule, c’est un peu laissé de coté par Merck”.

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