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À l’instar de ce qui existe dans les Hauts-de-France, un maire veut contribuer à compenser le coût de l’essence.
En pleine grogne contre la hausse des prix à la pompe, le maire de Roche-la-Molière, dans la Loire, a décidé d’offrir à ses administrés les plus modestes un “bon carburant” mensuel allant jusqu’à 50 euros pour se rendre à leur travail.
Le principe de ce coup de pouce, qui s’adresse aux personnes au Smic obligées de prendre leur voiture pour rejoindre leur lieu de travail, a été adopté vendredi, a expliqué Eric Berlivet, maire (ex-UDI, désormais sans étiquette) de cette commune de quelque 10 000 habitants.
“Privilégier l’action”
L’objectif de ce “bon carburant”, d’une valeur de 50 euros pour un temps-plein, au prorata pour les temps partiels, est “d’encourager ceux qui ont un emploi à ne pas y renoncer du fait de la nouvelle augmentation de 7% des taxes sur le carburant prévue au 1er janvier”, ajoute le premier magistrat de cette ville de la métropole de Saint-Etienne.
Les bons seront distribués à partir du 1er janvier, pour une durée de six mois. Autre condition pour en bénéficier, le fait de parcourir entre 15 et 40 kilomètres pour se rendre à son travail, car au-delà il existe un dispositif d’aide fiscal, précise l’élu qui veut “privilégier l’action à la critique” et ignore encore le nombre de bénéficiaires potentiels de cette aide. Le maire avait apporté son soutien à Emmanuel Macron lors de l’élection présidentielle.
L’exemple des Hauts-de-France
Ce système ressemble, dans la forme, à celui mis en place par Xavier Bertrand dans les Hauts-de-France, région qui subventionne à hauteur de 20 euros par mois les salariés et fonctionnaire habitant à plus de 30 kilomètres de leur lieu de travail.
Le 6 novembre, durant son entretien accordé à Europe 1, le président de la République avait annoncé qu’il inciterait les autres régions de France à reproduire ce modèle. Ce à quoi elles ont opposé une fin de non-recevoir.
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