L’usine PSA de Saint-Ouen bientôt fermée



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L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a choisi le site du constructeur automobile pour accueillir le futur campus hospitalo-universitaire Grand-Paris Nord. PSA n’a pas le choix: il s’agit d’un projet d’utilité publique dont le groupe a été informé fin octobre.

C’est sans doute la fin pour l’usine PSA de Saint-Ouen (Seine Saint-Denis), limitrophe de Paris. L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a choisi le site du constructeur automobile pour accueillir le futur campus hospitalo-universitaire Grand-Paris Nord. Cet immense projet regroupera les activités des hôpitaux Bichat (Paris 17) et Beaujon (Clichy) et une université réunissant les sites de Villemin (Paris 10) et Bichat ainsi que des activités de recherche. PSA n’a pas le choix: il s’agit d’un projet d’utilité publique dont le groupe a été informé fin octobre. Lundi, les représentants des salariés à Saint-Ouen en ont été informés à leur tour. Un comité central extraordinaire se tiendra le 21 novembre afin de négocier au mieux la fermeture de l’usine.

Saint-Ouen est un site historique: il a été acheté en 1923 par André Citroën. Aujourd’hui, il emploie un peu plus de 300 personnes et fabrique des pièces de petit emboutissage (petites pièces de carrosserie, carter d’huile, renforts de structure…). L’avenir du site se posait depuis plusieurs années car il est enclavé dans une zone urbaine. Ce qui pose des problèmes d’accessibilité aux poids lourds.

Le départ de PSA est prévu pour mars 2021

La décision de l’AP-HP ne constitue donc pas vraiment un problème pour le constructeur. Il faudra cependant faire vite: le départ de PSA est prévu pour mars 2021 pour que le nouvel établissement soit opérationnel en 2025. Le constructeur compte bien mener l’opération sans heurts sociaux. Ce qui ne sera pas forcément facile: en 2014, les salariés de la région parisienne ont déjà eu à subir la fermeture du site d’Aulnay-sous-Bois qui employait 3000 personnes.

PSA devrait pouvoir accueillir dans ses autres sites en Île-de-France les salariés de Saint-Ouen qui le souhaiteront. Les syndicats risquent cependant de demander plus. «Compte tenu de la brutalité et de la rapidité avec laquelle le site doit être fermé, il faudra prendre des mesures d’accompagnement qui n’existent pas aujourd’hui pour faire accepter ce mouvement», estime Franck Don, de la CFTC.



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