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Un “non” cinglant : les habitants de Calgary ont fait part mardi de leur hostilité à la candidature de leur ville à l’organisation des JO d’hiver 2026 dans un référendum consultatif, qui devrait signifier la fin du projet Calgary 2026. L’abandon, probable, de la ville canadienne est une mauvaise nouvelle pour le CIO qui n’aurait donc plus que deux candidatures à étudier pour l’échéance 2026, Stockholm et Milan/Cortina d’Ampezzo en Italie.
56,4% de “non”. Selon les chiffres préliminaires publiés par la ville canadienne deux heures après la fermeture des bureaux de vote, 56,4% des habitants se sont prononcés durant ce scrutin électronique pour le “non”, contre 43,6% pour le “oui”. Les résultats officiels seront publiés vendredi, ont précisé les autorités locales.
Le conseil municipal doit entériner la décision. Avec une participation de 304.774 votants sur 767.000 possibles, les Calgariens ont envoyé un message fort : trente ans après avoir accueilli les JO 1988, ils ne veulent plus de la flamme olympique. Le conseil municipal de Calgary qui doit se prononcer in fine, a priori en début de semaine prochaine, sur la poursuite ou l’abandon de la candidature, pourrait difficilement faire autrement que de jeter l’éponge. Avant le référendum, la province de l’Alberta, qui devait cofinancer le projet, avait en effet prévenu qu’elle retirerait son soutien en cas de victoire du “non”.
La peur d’un dérapage des dépenses. Partisans et opposants ont mené campagne jusqu’au bout dans une consultation annoncée comme bien plus incertaine. Les arguments des partisans du “non”, qui ont mené une campagne très active sur les réseaux sociaux, ont frappé les esprits des 1,23 million d’habitants d’une ville encore marquée par la chute des cours de pétrole, dont son économie dépend. Ils ont d’emblée brandi l’épouvantail d’un dérapage des dépenses qui entraînerait une hausse des impôts locaux, ades rguments qui avaient déjà contribué à faire capoter les candidatures de Sion, en Suisse, et Graz/Schladming en Autriche pour ces mêmes JO. Le camp du “oui”, porté par les entreprises locales et les sportifs canadiens, n’a pas réussi à faire entendre sa voix sur l’impact positif pour l’économie de la région et le renom du Canada.
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