Alain Juppé convainc Lime d’immobiliser ses trottinettes à Bordeaux



[ad_1]

La société californienne met temporairement son activité entre parenthèses dans la cité girondine.

Coup de frein à la conquête à la hussarde des rues bordelaises par les trottinettes électriques en libre-service de la société californienne Lime. Mercredi, la société basée à San Mateo a annoncé qu’elle suspendait son service dans la métropole girondine, proposant dans le même temps à la Mairie d’ouvrir un dialogue. Cette stratégie de concertation pour obtenir un cadre pérenne à son activité était une nécessité. En effet, Alain Juppé, maire de Bordeaux, n’avait pas mâché ses mots à l’occasion de l’installation «sauvage» des trottinettes vertes fin septembre.

Absence de cadre réglementaire

«Aujourd’hui, quand une entreprise arrive et met des trottinettes sur le trottoir et que je lui dis “Attention, moi, je ne suis pas d’accord, il faut qu’on en parle!”, ils me font un bras d’honneur et ils continuent.» S’il n’a pas le pouvoir d’interdire ces engins, Alain Juppé est lbadé d’entendre «les tas de problèmes» dus aux trottinettes, tant sur la chaussée que sur les trottoirs. Il souhaite notamment mettre en place un système de licence réglementant l’utilisation de ces engins souvent jugés anxiogènes pour les piétons.

» LIRE AUSSI – Guillaume Perrault: «Vélos et trottinettes électriques, des périls inédits pour le piéton?»

Cette offre de négociations rappelle la situation déjà rencontrée à Toulouse. Lime avait retiré ses trottinettes au bout de trois jours, en raison des mêmes réticences municipales liées à l’absence de cadre réglementaire pour l’utilisation de l’espace public.

À l’échelon national, la ministre des Transports, Élisabeth Borne, a annoncé que les trottinettes électriques et autres engins de déplacement personnels seraient bientôt introduits dans le Code de la route. Et n’auront plus le droit de circuler sur les trottoirs.



[ad_2]
Source link