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Amazon lancera jeudi une “Boutique des producteurs”, où des producteurs régionaux français proposeront près de 2.000 références aux millions de clients du géant du commerce en ligne en Europe.
Cette boutique est très ciblée pour l’instant sur des produits traditionnellement vendus lors des fêtes (huître, foie gras, chocolat, alcools, etc.) Amazon fait valoir dans un communiqué qu’elle permettra à des dizaines de producteurs locaux de “développer (leur) activité”. Les produits seront vendus en France et en Europe, sachant que chaque producteur conservera “la maîtrise de (son) catalogue, de (son) stock et de (sa) politique de prix”, précise le géant américain. “Nombre d’entreprises du monde agricole ont encore du mal à s’inscrire dans l’économie numérique”, d’où l’idée de cette boutique, souligne Patrick Labarre, directeur de la “place de marché” (marketplace) Amazon.fr, cité dans le communiqué.
Concrètement, les producteurs auront le choix entre gérer eux-mêmes l’expédition de leurs produits ou choisir l’option “expédié par Amazon”. Pour être référencé dans cette “Boutique des producteurs”, le géant américain demande à chacun un abonnement mensuel de 39 euros, les trois premiers mois étant gratuits. Amazon percevra ensuite une commission allant de 8% à 15% par produit expédié, calculé selon le poids du colis.
Parmi les producteurs présents sur cette nouvelle plateforme, la chocolaterie Bellanger, une PME de 39 salariés basée au Mans et qui possède déjà sa propre boutique en ligne depuis douze ans. Pourquoi alors aller en plus sur Amazon? “Pour nous, c’est clairement un galop d’essai, a expliqué à l’AFP Vianney Bellanger, le gérant de la société. Mais on ne fermera pas pour autant notre site”, qui propose du “click and collect” local et régional, ce que ne fait pas Amazon. M. Bellanger a souligné qu’il entendait profiter avant tout de l’audience d’un site “qui phagocyte plus de 50% du trafic sur internet”. Pour lui, ce type de démarche sonne peut-être “le début de la fin des petits sites de e-commerce dans les deux-trois ans à venir”, les ventes sur internet risquant de se concentrer à terme sur les “plus gros”.
Dans son communiqué, Amazon cite d’autres producteurs locaux ayant adhéré à sa démarche, tels Victor Mazoyer, directeur de Toutengros, boucherie de père en fils située à Montélimar, qui concède que “vendre sur Internet, ce n’est pas notre métier”. “Aujourd’hui, plus de 10.000 entreprises françaises vendent sur Amazon, emploient plus de 10.000 personnes pour supporter leurs activités de vente sur le site et ont réalisé un chiffre d’affaires à l’export dépbadant les 250 millions d’euros en 2017”, précise le géant américain.
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