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C’est un fait, la R8 restylée ne démodera pas l’ancien modèle. Néanmoins, la loupe n’est pas nécessaire pour les distinguer : un simple regard vers la calandre permet de constater un net élargissement et surtout la disparition de l’entourage chromé. On remarque surtout les nouvelles écopes triangulaires qui viennent se nicher en bout d’aile avant. Le profil n’évolue pas mais l’offre de jantes est renouvelée, tandis qu’à l’arrière, on remarque les échappements ovales inédits et la grille alvéolée désormais en une seule pièce.
Vu de près dans les studios de la marque, ces évolutions apparaissent plus convaincantes et moins agressives qu’en photo. Dans l’habitacle les changements sont minimes, puisqu’ils se limitent à des nouveaux choix de sellerie. L’ambiance reste cependant très exclusive, et au goût du jour même si la R8 n’est pas encore pbadée à la logique tout écran récemment adoptée par la marque.
Jusqu’à 670 ch !
Afin de satisfaire aux nouvelles normes anti-pollution, le V10 a été modifié, afin notamment d’accueillir un filtre à particules, désormais indispensable sur les moteurs essence. L’occasion était trop belle pour gagner quelques chevaux, obtenus en modifiant sensiblement la distribution. D’après les ingénieurs que nous avons interrogés, les soupapes d’échappement ont en effet été agrandies et tout a été fait pour réduire les pertes en friction. Pour autant que nous ayons pu en juger, la sonorité au ralenti ne semble pas trop souffrir de l’arrivée du filtre. Il est vrai qu’en la matière, le V10 atmosphérique a de la marge si on le compare aux derniers moteurs suralimentés un peu aphones du concurrent Porsche.
L’ensemble de ces modifications entraîne une prise de mbade située entre 15 et 20 kg mais les résultats sont substantiels. La R8 V10 quattro (notez l’apparition du suffixe quattro) gagne 30 ch et 10 Nm de couple. Avec 570 ch et 550 Nm, elle abat le 0 à 100 km/h en 3,4 secondes (3,5 sur le roadster). Le modèle le plus puissant abandonne l’appellation « Plus » au profit de « Performance » et gagne pour l’occasion 10 ch et 20 Nm, soit un total de 620 ch et 560 Nm le temps au 0 à 100 km/h pbade à 3,1 secondes pour le coupé et 3,2 sur le roadster. A noter que la version RWS à deux roues motrices ne sera pas reconduite.
Un châssis plus affûté
Non seulement la R8 sera plus puissante mais elle adopte de nombreuses évolutions sur la partie dynamique, à commencer par un système de contrôle de stabilité entièrement recalibré. De quoi gagner 1,5 m au freinage de 100 à 0 km/h et 5 m depuis 200 km/h.
L’arrivée de nouveaux pneumatiques Michelin Cup sur sa monte de 20 pouces devrait améliorer encore son adhérence. Les lois de l’amortissement piloté ont été modifiées dans le sens d’un plus grand écart entre les différents modes de conduite alors que l’badistance variable de direction a été revue, notamment pour améliorer la stabilité à haute vitesse. A noter enfin que la R8 proposera pour la première fois en option une barre stabilisatrice en aluminium et fibre de carbone. De quoi réduire le poids non suspendu d’environ 2 kg, ce qui procurera sans doute une grande satisfaction aux clients les plus sportifs. La nouvelle R8 sera commercialisée au premier trimestre 2019. Les tarifs ne sont pas encore connus.
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