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Le gouvernement a donné son feu vert aux sociétés d’autoroutes pour des augmentations du tarif des péages dès 2019, comprises entre 0,1% et 0,39% hors inflation, afin de financer le programme de 700 millions d’euros de travaux prévus. Les nouveaux tarifs entreront en vigueur le 1er février 2019.
En août, le ministère des Transports avait donné son feu vert à un programme de 700 millions d’euros de travaux sur les autoroutes concédées. Ce plan avait été réduit par rapport au projet initial – qui avait totalisé 1 milliard d’euros avant d’être ramené à 800 millions – le régulateur des activités ferroviaires et routières, l’Arafer, ayant estimé que les hausses de péage envisagées en contrepartie de ces investissement étaient trop importantes.
Une hausse annuelle égale à 70% du taux d’évolution des prix à la consommation. Deux avenants ont été publiés au Journal officiel en date du 8 novembre, mettant à jour les conventions pbadées entre l’État et les sociétés d’autoroutes ASF et Escota (Vinci Autoroutes) d’une part, APRR et Area (Eiffage) d’autre part, comme l’a relevé le JDD. Dans l’avenant concernant ASF et Escota, il est stipulé que pour pour les exercices 2019 à 2021, “la hausse annuelle des tarifs de péages applicable aux véhicules de la clbade 1 est égale à 70% du taux d’évolution des prix à la consommation (hors tabac), majoré d’une hausse spécifique annuelle de 0,146%” pour ASF et de 0,215% pour Escota. Pour APRR et Area, ces hausses seront de “+0,198%” pour le premier concessionnaire et “+0,389%” pour le second, hors impact de l’inflation qui n’est pas encore connu.
Des avenants déjà publiés il y a trois mois. En août dernier, de premiers avenants étaient parus au JO pour les autres sociétés, Sanef et SAPN (Abertis), ainsi que Cofiroute (Vinci Autoroutes), autorisant des hausses comprises entre 0,1% et 0,2%. Le ministère des Transports a indiqué que “les tarifs 2019 ne sont pas encore arrêtés”, soulignant que “de façon générale, les tarifs sont chaque année une stricte application des contrats conclus depuis plusieurs années entre l’État et les sociétés concessionnaires”. Les travaux en question concernent 23 bretelles d’autoroutes (contre 32 initialement prévues dans le plan annoncé en 2016), ainsi que “des aménagements pour la réduction de l’empreinte environnementale” (ouvrages de franchissement de la faune, traitement des eaux de ruissellement, etc.) et l’aménagement de 4.500 places de parkings de covoiturage.
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