Baromètre Ipsos-Le Point : la coûteuse colère de Mélenchon



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«  Jean-Luc Mélenchon va-t-il payer les frais de son comportement envers les forces de police et les journalistes ?  » Telle était la question qui se posait au sortir de la semaine désastreuse vécue par le président du groupe LFI à l’Assemblée nationale. Durant la perquisition de son appartement, des QG de son mouvement et du Parti de gauche, puis après les auditions des cadres de La France insoumise pour étayer l’enquête préliminaire sur le financement de sa campagne présidentielle, l’ex-candidat s’en était pris tour à tour aux forces de police et au magistrat qui avait mené les opérations. Et, enfin, aux journalistes de Franceinfo et Mediapart : les premiers, qu’il qualifie de «  menteurs  » et d’«  abrutis  » qu’il s’agit de «  pourrir  », et les seconds, coupables «  d’ignominie  » pour avoir révélé certaines conclusions de l’enquête. Le tout sous fond de complotisme, en affirmant que la manœuvre était purement politique et directement téléguidée par le pouvoir en place.

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Contrecoup de cette séquence d’une rare violence : selon notre baromètre politique Ipsos-Le Point, la popularité de Jean-Luc Mélenchon en sort considérablement affaiblie, notamment chez ses électeurs du premier tour.

Le mois dernier – date du dernier baromètre –, le dirigeant de La France insoumise pouvait profiter d’une confortable 6e place dans le clbadement des leaders politiques les plus populaires : il disposait alors d’un total de 30 % d’opinions favorables sur l’ensemble du panel, et talonnait Jean-Yves Le Drian (31) et Nicolas Sarkozy (33), placés juste devant lui.

Derrière le duo Le Pen

Seulement, ses frasques sont pbadées par là et ont considérablement modifié le jugement que portaient les Français sur lui et son action. En l’espace de quelques jours donc, Jean-Luc Mélenchon a perdu pas moins de sept points d’opinions favorables : il n’en recueille plus que 23 %, et pbade de la 6e à la 17e place du baromètre Ipsos-Le Point. Ainsi, il est désormais dépbadé par l’un de ses rivaux à gauche, Benoît Hamon, 11e avec 26 % (+ 2), mais également par Marion-Maréchal Le Pen (9e avec 27 %, + 1) et la présidente du Rbademblement national Marine Le Pen (13e avec 25 %, + 1).

Une lourde dégringolade, qui s’explique par une chute généralisée chez les sympathisants de tous les partis politiques, mis à part Debout la France. Jean-Luc Mélenchon perd notamment près de 20 points chez les sympathisants d’Europe Écologie-Les Verts, 17 points chez ceux du MoDem, et 10,2 chez ceux du Rbademblement national. Cependant, le chef de LFI réussit à limiter la cbade chez ses propres sympathisants (La France insoumise/Parti communiste) avec seulement un point de perdu, et parvient à garder un matelas de 83,3 % d’opinions favorables.

En revanche, ceux qui se sont tournés vers lui lors du premier tour de l’élection présidentielle n’ont manifestement pas apprécié cette semaine faite de nombreux tumultes et fracas. Jean-Luc Mélenchon perd 9,3 points chez ceux qui ont mis son bulletin dans l’urne en mai 2017 : probablement, en grande partie, des sympathisants de Benoît Hamon ou d’Europe Écologie-Les Verts qui avaient considéré le vote Mélenchon comme «  le vote utile  » à gauche.

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