Bébés sans bras : une enquête nationale en cours, résultats dans trois mois



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Interrogé sur RTL, le directeur général de l’agence sanitaire a précisé que les résultats de l’enquête “pour la France entière” sont attendus “à peu près dans trois mois”. L’enquête s’est en premier lieu focalisée sur le département de l’Ain où onze cas suspects supplémentaires d’enfants nés entre 2000 et 2014 avec une malformation des membres supérieurs ont été identifiés. Cela porte le total à 18 cas sur quinze ans pour le département. “Nous avons commencé par le département de l’Ain, nous finirons dans le mois prochain la région Rhône-Alpes et nous couvrirons l’ensemble du territoire“, a détaillé François Bourdillon. “Rien ne vous est caché”, a-t-il baduré.
 

Agnès Buzyn​​​​​​​ : “Je veux savoir, je pense que toute la France veut savoir” 

Interrogée sur les causes possibles de ces malformations, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a indiqué sur BFMTV et RMC qu’elle les ignorait. “Je veux savoir, je pense que toute la France veut savoir” a-t-elle indiqué. “Nous ne voulons fermer aucune piste. C’est possiblement une piste environnementale,  c’est peut-être ce qu’elles (les femmes enceintes, ndlr) ont mangé, c’est peut-être ce qu’elles ont respiré“. A charge pour l’Anses (l’agence de sécurité sanitaire, ndlr) et Santé publique France “d’explorer ces cas, de retourner voir les mères, les familles, essayer de comprendre quel point commun il peut y avoir entre ces familles”, a expliqué la ministre.
    

Premiers résultats pour l’Ain fin janvier

Les premiers résultats de l’enquête lancée dans le département de l’Ain seront rendus publics le 31 janvier, a précisé Mme Buzin. “La complexité est de retourner dans l’histoire de ces familles, sur des cas qui datent d’il y a parfois plus de dix ans”.
 

Quatre cas à Guidel entre 2011 et 2013   

Deux autres groupes de plusieurs bébés avec malformation ont été observés, en Loire-Atlantique (trois entre 2007 et 2008) et en Bretagne. Sur la période 2011-2013, quatre cas d’agénésie transverse de l’avant-bras ont ainsi été recensés à Guidel, commune de 10 000 habitants dans le Morbihan. Or, en France, la prévalence des anomalies similaires (anomalies réductionnelles transverses des membres supérieurs isolées) est de 1,7 pour 10 000 naissances.
  

Causes génétiques, contraintes physiques ou substances toxiques

Les causes de cette maladie rare, qui compte moins de 100 naissances chaque année en France, peuvent être génétiques, liées à des contraintes physiques ou dues à des substances toxiques (alimentation, environnement, voire médicaments dans le cas du thalidomide, anti-nauséeux qui avait fait naître des milliers d’enfants sans bras entre 1957 et 1962). Selon certains élus écologistes, les pesticides pourraient être à l’origine des malformations, même s’il n’y a pas de preuves scientifiques.

 

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