Bombardier annonce quelque 5.000 licenciements dans le monde



[ad_1]

Le constructeur aéronautique et de matériels ferroviaires canadien Bombardier a annoncé jeudi le licenciement de quelque 5.000 employés (7,2% de sa mbade sociale) d’ici 12 à 18 mois dans le monde, afin de “rationaliser la structure” de l’entreprise en difficulté. Le groupe, établi à Montréal, a également fait part dans un communiqué de la vente “d’actifs non stratégiques” totalisant environ 900 millions de dollars américains (788 millions d’euros), dont le programme de fabrication de son turbopropulseur Q400 et la marque Havilland, cédés pour quelque 300 millions de dollars à un fond d’investissement canadien. 

Des comptes pas à l’équilibre. Bombardier a fait ces annonces lors de la présentation de ses résultats pour le troisième trimestre clos le 30 septembre : l’entreprise canadienne a dégagé un bénéfice net de 167 millions de dollars, contre une perte de 11 millions de dollars un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels et ramené à une action, Bombardier a dégagé un bénéfice ajusté trimestriel de 4 cents, un résultat supérieur au consensus de la moyenne des badystes qui tablaient sur un gain de 2 cents.

Cette “forte croissance du résultat”, selon les termes de Bombardier, a pourtant été engendrée malgré une baisse de 5% du chiffre d’affaires trimestriel, par rapport à la même période il y a un an, à 3,6 milliards de dollars. Incapable de retrouver l’équilibre, l’avionneur canadien n’avait eu d’autre choix que de céder le contrôle (50,01%) de sa filiale dédiée à l’avion CSeries, rebaptisé depuis A220, au géant européen Airbus. La transaction a été bouclée en juillet.

Le Québec avait dû venir à sa rescousse en 2015. “Nous continuons à progresser dans l’exécution de notre plan de redressement”, a déclaré Alain Bellemare, PDG de Bombardier, nommé en 2015 à ce poste pour relancer l’entreprise qui s’était mise en graves difficultés financières avec le programme CSeries. Le gouvernement du Québec avait notamment dû venir à sa rescousse en 2015 avec un plan de sauvetage financier d’un milliard de dollars américains.

[ad_2]
Source link