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Les premiers beaujolais nouveaux arrivent dans la nuit de mercredi à jeudi avec un millésime badez “exceptionnel”, selon les professionnels qui veulent rajeunir leur image. “Pour la récolte, il y a eu un alignement des planètes avec une belle qualité de raisin, du beau temps et une belle quantité. C’est un très beau millésime comme dans beaucoup de régions de France”, explique Dominique Piron, président d’InterBeaujolais.
Des arômes de fruits noirs charnus, de fleurs. “Les robes sont empourprées, denses, aux reflets violines-fuchsia. Les arômes de fruits noirs charnus, de fleurs (pivoine, lilas), quelques notes d’épices et de réglisse s’exhalent”, poursuit Arnaud Chambost, sommelier, Meilleur ouvrier de France en 2000. Mais ne parlez plus de banane ! Les viticulteurs veulent se détacher de l’image de “vins industriels” au goût uniforme.
Viser une clientèle plus jeune. “On a réécrit la stratégie” : viser une clientèle plus jeune, continuer la montée en gamme et toujours mieux faire connaître les crus du beaujolais. Une stratégie qui commence à porter ses fruits puisqu’au cours des dernières années, les bouteilles de primeur se vendent de 4 à 7 euros, alors qu’ils étaient souvent sous de la barre des 4 euros auparavant, indique l’interprofession.
Les ventes se stabilisent. Par ailleurs, les ventes de beaujolais nouveaux, qui s’érodaient progressivement ces quinze dernières années, commencent à se stabiliser à environ 25 millions de bouteilles, selon Dominique Piron. Même au Japon, premier importateur de beaujolais nouveaux, il se vend aujourd’hui une bouteille pour 20 habitants, alors qu’il s’en écoulait une pour douze habitants il y a encore quelques années. Mais là aussi, la montée en gamme doit permettre d’augmenter les volumes et les Japonais réclament de plus en plus de crus. En France, l’interprofession vise clairement une nouvelle clientèle jeune et prévoit notamment une soirée électro aux Bains, mercredi à Paris.
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