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Le sélectionneur des Bleus, qui n’a effectué que deux changements (Fickou et Huget titularisés) pour affronter l’Argentine, souhaite que son équipe engrange (enfin) de la confiance. Face à son futur adversaire à la Coupe du monde.
A Marcoussis
L’heure du rachat. Encore une fois. Après sa défaite dans les derniers instants contre l’Afrique du Sud (26-29), le XV de France doit se racheter, samedi soir à Lille, contre l’Argentine. Repartir au combat, malgré la déception et les doutes nés du revers contre les Boks. Pour ce deuxième test-match de la tournée de novembre, Jacques Brunel a procédé à deux changements : au centre, Gaël Fickou, auteur d’un début de saison remarqué avec son nouveau club, le Stade Français, prend la place du Rochelais Geoffrey Doumayrou, qui avait subi un protocole commotion samedi dernier. «Gaël fait un très bon début de saison, il mérite sa place, explique le sélectionneur tricolore. Au début, on avait voulu travailler la continuité (avec la paire Doumayrou-Bastareaud). Là on lui a redonné sa chance.» Que le néo-Parisien (24 ans, 39 sélections) essaiera de saisir en confirmant son excellent début de saison (6 essais inscrits).
L’autre changement concerne Yoann Huget (31 ans, 51 sélections), rappelé un an après sa dernière sélection, qui remplace le Clermontois Damian Penaud, touché à la cheville. «Yoann Huget a été très performant sur ce début de saison. Il n’avait pas été sélectionné initialement parce qu’il était blessé, mais il a vite récupéré. Benjamin Fall a beaucoup joué, il nous semblait un peu émoussé», poursuit Jacques Brunel. Dans ce (petit) jeu de chaises musicales, Benjamin Fall, polyvalent arrière-ailier, prend donc place sur le banc à la place de Gaël Fickou.
Pas de préparateur mental en équipe de France
Malgré le revers contre les Springboks, le XV de France joue donc la continuité. «Contre les Sud-Africains, on a été loin de démérité. Pourquoi changer une équipe qui a été loin de démériter face aux Argentins ? Je n’ai pas voulu changer cette équipe», insiste Brunel. Et d’ajouter : «Ça a été une frustration terrible. Il y a un peu de tout dans cette fin de match. Ça nous est arrivé plusieurs fois ces derniers temps. J’espère que ça va nous servir de leçon.» Après ce revers, la piste évoquée de la préparation mentale pour aider les Bleus à sortir de l’ornière a été évoquée, notamment dans nos colonnes. Pour le sélectionneur français, cela «a un effet si ça se fait dans le temps et à titre individuel». «On a utilisé ce processus par le pbadé. A titre collectif, il faut une structure que la Fédération, du fait de l’éloignement des matches du XV de France, ne peut pas badumer»
Surtout, le choc de samedi face aux Argentins va servir de test grandeur nature à mois d’un an de l’ouverture de la Coupe du monde, contre ce même adversaire. «Les enseignements, on les tirera après ce match. Le résultat aura peu d’incidences sur la Coupe du monde, dédramatise Jacques Brunel. Même si, psychologiquement, on peut penser que ça peut avoir un impact. Mais le match (au Mondial) sera différent de ce week-end.» Un avis que ne partage pas Nicolas Sanchez, l’ouvreur des Pumas et futur joueur du Stade Français, qui avance que «celui qui gagnera ce week-end gagnera à la Coupe du monde.»
«Avec leur nouveau sélectionneur, Mario Ledesma, les Argentins ont retrouvé des bases fortes»
Jacques Brunel
Les Argentins, qui ont réussi le tour de force de battre les Wallabies et les Springboks cette saison dans le Rugby Championship, sont redoutés. «On connaît leur détermination, leurs qualités mentales, détaille le sélectionneur français. Ils sont partis sur un jeu beaucoup plus ambitieux avec leur ancien sélectionneur (Daniel Hourcade). Je les ai rencontrés avec l’Italie (qu’il a entraînée entre 2011 et 2016), en 2012 et 2013. Avec Mario Ledesma, ils ont retrouvé des bases fortes.»
A l’ancien talonneur international, s’ajoute Gonzalo Quesada, un autre habitué du rugby français et des joutes du Top 14. L’Argentine a-t-elle un avantage sur les Bleus ? «Il est évident qu’ils connaissent mieux nos joueurs que nous connaissons les leurs. Mais aujourd’hui tout le monde connait à peu près tout le monde dans le championnat. Je ne crois pas que cela sera déterminant.» Même si Brunel s’en défend, le vainqueur de samedi aura pris un avantage psychologique sur l’autre. Pas de cadeaux entre frères latins.
Le XV de France pour affronter l’Argentine : Médard – Thomas, Bastareaud, Fickou, Huget – (o) Lopez, (m) Serin – Iturria, Picamoles, Lauret – Maestri, Vahaamahina – Gomes Sa, Guirado (cap), Poirot. Remplaçants: Chat, Priso, Slimani, Gabrillagues, Babillot, A. Dupont, Belleau, Fall
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