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Un coin du voile s’est levé… Le capitaine Yannick Noah a communiqué jeudi les six joueurs sélectionnés pour le stage préparatoire à la finale de la Coupe Davis face à la Croatie (23 au 25 novembre à Lille). Un groupe composé de Pouille, Gasquet, Mahut, Herbert, Chardy… et du revenant Jo-Wilfried Tsonga.
Un sacré pari pour le Manceau, 33 ans et retombé à la 256e place après une saison quasi-blanche pour cause de blessure au genou gauche. L’ex-n°1 français n’a disputé que onze petits matchs en 2018 et n’a plus touché terre (battue) depuis septembre 2017.
Ces dernières semaines, il craignait même d’être appelé contre son gré au secours d’une patrie en berne de résultats sur le circuit. Et dont les deux représentants les plus fringants (Simon et Monfils) n’ont jamais été en phase avec Noah. La roue a vite tourné.
« Je me dis que je peux être dans les temps », glissait-il mardi après son long combat perdu contre Raonic. « Franchement, c’est possible, souffle l’ex-DTN Arnaud Di Pasquale. Il a beaucoup donné pour la Coupe Davis, il a encore cet objectif en ligne de mire et il est capable de se transcender, de se sublimer pour ça. Au-delà de l’aspect physique ou tennistique, c’est surtout lié au mental du mec. Je repense à Leconte, revenu de nulle part en 1991. Il faut aussi ce grain de folie pour pouvoir y croire plus que tout et faire table rase d’une année compliquée. »
«C’est un guerrier»
Noah marche à la confiance. Et il sait que Tsonga fait partie de ceux sur qui on peut compter. « C’est un guerrier, il est sur une pente ascendante et son CV parle largement pour lui », résume Di Pasquale.
« Je pense que Jo est le 6e homme aujourd’hui, badyse Fabrice Santoro, double vainqueur de la Coupe Davis. Mais on sait très bien qu’il peut pbader 5e, 4e, 3e en quelques semaines. C’est lui qui a le plus d’expérience, qui connaît ce genre de situation, qui a toujours répondu présent en Coupe Davis. Evidemment il est en retard sur les autres, mais c’est un très bon joueur de terre (NDLR : il affiche le meilleur ratio sur la surface des six prétendants à la finale, qui ne seront plus que cinq le 22 novembre). On ne fait pas une demie à Roland-Garros (NDLR : 2015) comme ça, non ? »
Les dix jours de stage à Marcq-en-Baroeul (Nord) à partir du 12 novembre seront décisifs. « L’envie peut faire la différence, note l’ancien joueur Marc Gicquel. Et pour la dernière édition de la Coupe Davis, Jo va être mort de faim… »
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