Coupe Davis : Noah écarte Mannarino, Simon et Paire – Coupe Davis



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En vue de la finale de la Coupe Davis face à la Croatie, le capitaine des Bleus a présélectionné six joueurs. Un groupe qui ne compte pas Gilles Simon, Adrian Mannarino et Benoît Paire. 

Yannick Noah a tranché. Dans l’optique de la finale de la Coupe Davis France-Croatie (du 23 au 25 novembre à Lille, sur terre battue, contre la Croatie), le capitaine bleu a présélectionné (par ordre alphabétique) : Jérémy Chardy, Richard Gasquet, Pierre-Hughes Herbert, Nicolas Mahut, Lucas Pouille et Jo-Wilfried Tsonga.

Benoît Paire, titularisé lors de la demi-finale contre l’Espagne, Gilles Simon, le Français le plus régulier du moment et Adrian Mannarino (présent lors du 1er tour), tous trois membres du Top 50, ne feront pas partie de l’aventure. Pas plus que Julien Benneteau, le jeune retraité. Yannick Noah a opté pour un groupe resserré. Souffrant d’un manque de résultats, les joueurs participeront à un stage de préparation au centre de ligue des Hauts-de France à Marcq-en-Barœul, à partir du lundi 12 novembre.

Un collectif en mission. Tout ce qu’aime Noah qui abat la carte Tsonga, en phase de reconstruction (1 victoire-4 défaites depuis son retour sur le circuit, en septembre à Metz, après sept mois d’absence à la suite d’une opération d’un genou gauche) : «S’il reste trois semaines de prépa, je me dis que je pourrais être dans les temps. Donc pour moi, ce serait évidemment une motivation incroyable que de me dire que je pourrais être dans l’équipe et que je ferais le maximum pour être compétitif. Après, voilà, il y a encore du temps à pbader. Si jamais il décide de me prendre, évidemment que je me mettrai au service du groupe», avouait l’ancien n°1 tricolore après son élimination au Rolex Paris Masters en début de semaine.

Noah fait également confiance à Lucas Pouille (7 victoires-8 défaites depuis l’US Open), toujours solide en Coupe Davis. Comme à Richard Gasquet, le n°1 français qui, après son élimination contre Jack Sock, mercredi au 2e tour du Rolex Paris Masters, badurait : «ll n’y a rien d’alarmant pour la suite. Je suis très motivé. C’est le plus important. Des Bercy, j’en aurai d’autres. Une finale, peut-être pas… Je serai prêt. C’est dans trois semaines. Je suis sûr à 1000 % d’être prêt dans 3 semaines. J’ai fait beaucoup de matches. Il faut juste deux ou trois jours de repos. Je suis certain, si je dois jouer deux matchs le vendredi et le dimanche dans trois semaines, d’être à 100 % sans aucun problème, encore plus sur terre battue.» Jérémy Chardy (titulaire contre l’Italie en quarts de finale), très à l’aise sur terre battue intérieure (sa meilleure surface) figure lui aussi dans le groupe.

Une finale pour sauver la saison des Bleus

Cette finale, les joueurs français en rêvent mais ne disposent pas de la moindre badurance. La finale de la Coupe Davis s’est tout au long d’une saison maussade (aucun quart de finaliste en Grand Chelem, deux quarts de finaliste seulement en Masters 1000) inscrite comme un fil rouge, une œuvre collective faisant battre les cœurs et permettant de masquer les insuffisances individuelles. Un glorieux cache-misère. L’épilogue, prestigieux, de l’ultime finale avant le changement d’ère approche à grands pas. Les Français pataugent (aucun Tricolore en 8es de finale à «Bercy» cette année, une première depuis la création du tournoi en 1986). Ils ont désormais leur feuille de route.



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