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Neuf détenus accusent des surveillants d’avoir ouvert la porte de leur cellule, permettant ainsi leur pbadage à tabac par d’autres détenus, à la prison de Metz-Queuleu.
Une enquête préliminaire a été ouverte pour violences aggravées après les plaintes de détenus de la prison de Metz-Queuleu, qui accusent des surveillants d’avoir ouvert la porte de leur cellule, entraînant leur pbadage à tabac par d’autres prisonniers, a indiqué mardi le parquet de Metz. Neuf plaintes ont été déposées, a précisé le procureur de la république de Metz, Christian Mercuri, confirmant une information de France Bleu Lorraine Nord.
“Des surveillants ont volontairement ouvert la porte”. “À deux reprises, en février et en mai, mon client me raconte que des surveillants ont ouvert volontairement la porte de sa cellule avant que des détenus ne viennent le frapper”, a expliqué Me Olivier Rondu, avocat d’un des plaignants, en détention pour des faits d’agressions baduelles sur mineurs de moins de 15 ans. “Les cellules étaient ouvertes et ce ne sont pas des codétenus qui peuvent avoir les clés”, a dit Me Thomas Hellenbrand, avocat d’un autre plaignant Les faits supposés se seraient déroulés dans le courant de 2018 et les plaignants ont “tous en commun d’être en détention pour des affaires de mœurs, viol ou agression baduelle”, selon France Bleu.
Condamnés pour des affaires de mœurs. “Ce n’est pas nouveau : dans les maisons d’arrêt, les personnes poursuivies pour des affaires de mœurs sont souvent prises pour cibles par les autres détenus. Mais que cela soit toléré, voire encouragé par certains personnels de la maison d’arrêt, cela relève de l’inouï”, a estimé Me Hellenbrand. Plusieurs plaignants ont dénoncé la présence de surveillants lors de leur pbadage à tabac. “Nous n’avons pas d’éléments tangibles permettant d’étayer ces accusations qui sont graves”, a réagi la Direction interrégionale des services pénitentiaires du Grand Est, précisant rester “très attentive au déroulement de l’enquête judiciaire”.
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