Des francs-maçons réclament la «  suspension temporaire  » de Mélenchon



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Le comportement de Jean-Luc Mélenchon pendant les perquisitions de la semaine dernière n’en finit pas de créer des remous. Vendredi, c’est l’exécutif du Grand Orient de France (GODF) qui a demandé à sa justice interne «  la suspension temporaire  » de Jean-Luc Mélenchon en raison de son «  comportement vis-à-vis des magistrats, des policiers et des journalistes  », a-t-on appris auprès de l’entourage du GODF. Une motion soumise au vote du Conseil de l’Ordre vendredi a obtenu «  30 voix pour et 3 voix contre  », a précisé l’entourage du GODF à l’Agence France-Presse en soulignant que c’est un fait rare. L’information avait été révélée par l’Express. La chambre suprême de la justice maçonnique, indépendante du Conseil de l’Ordre, et devant laquelle Jean-Luc Mélenchon est invité à se défendre, doit désormais trancher, et ce «  au mieux dans deux mois  », selon cette source.

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Dans une biographie parue en 2012, celui qui est depuis devenu le leader de La France insoumise (LFI) avait indiqué être entré au GODF en 1983. «  Son comportement vis-à-vis des magistrats, des policiers et des journalistes  », notamment son opposition virulente lors des perquisitions au siège de LFI et chez lui le 16 octobre, ont déplu à certains membres de la plus grande badociation maçonnique française, laquelle est «  très à cheval sur le respect de la République, et de la liberté de la presse  » notamment, a-t-on ajouté.

Ouverture d’une enquête préliminaire

La demande de suspension se fonde sur l’enquête préliminaire ouverte le 17 octobre pour «  actes d’intimidation contre l’autorité judiciaire  » et «  violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique  » lors de ces perquisitions, et sur la plainte déposée par Radio France après les propos de Jean-Luc Mélenchon qualifiant de «  menteurs  » et d’«  abrutis  » les journalistes de Franceinfo et appelant ses militants à les «  pourrir  ». Dans des vidéos prises lors des perquisitions, Jean-Luc Mélenchon apparaît notamment en train de bousculer un représentant du parquet ainsi qu’un policier qui s’interpose.

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Ces perquisitions ont été menées dans le cadre d’enquêtes sur les comptes de campagne présidentielle 2017 du leader de LFI et sur les badistants d’eurodéputés de son parti.

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