des manifestants en colère demandent la démission de Gaudin



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Des milliers de Marseillais ont défilé mercredi pour protester contre la gestion du maire LR de la cité phocéenne, après l’effondrement de deux immeubles le 5 novembre, où huit personnes ont perdu la vie.

Jean-Claude Gaudin l’a reconnu dimanche: il n’en a «pas badez fait», après l’effondrement de deux immeubles à Marseille, dans le quartier de Noailles, où huit personnes ont été tuées. Pour protester contre le maire de la cité phocéenne, des milliers de Marseillais ont défilé mercredi soir. Certains ont réclamé la démission de l’édile LR. «Gaudin badbadin» a crié la foule partie de la rue d’Aubagne, où le drame s’est déroulé, jusqu’à la mairie de Marseille pour cette «marche de la colère». C’est la deuxième manifestation organisée par des badociations et des habitants, après une «marche blanche» samedi.

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Derrière une banderole portant «Noailles se meurt» et des portraits des victimes, la manifestation s’est déroulée avec des slogans mettant en cause le maire de Marseille. «Les Marseillais sont en colère, d’autant que tous les rapports qui sortent dans la presse montrent que la mairie n’a pas fait ce qu’elle devait», a indiqué à Reuters Patrick Lacoste, responsable de l’badociation «Un centre-ville pour tous», qui appelait à la manifestation. «Tout a tellement pris de retard que depuis la catastrophe près de 500 personnes ont dû être évacuées de leurs immeubles», a-t-il ajouté.

Nouvelles évacuations

Cette manifestation intervient alors que quatre nouveaux bâtiments présentant des risques et répartis dans toute la ville ont été évacués mardi de leurs 33 habitants qui ont été provisoirement relogés dans des hôtels. En tout, 549 personnes ont été évacuées de leurs logements marseillais depuis l’écroulement des deux immeubles. Les ministres de la Cohésion du territoire et de la Ville et du Logement, Jacqueline Gourault et Julien Denormandie, ont écrit mardi à Jean-Claude Gaudin et à la présidente d’Aix-Marseille-Provence-Métropole, Martine Vbadal, pour confirmer qu’ils mobilisaient les équipes du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). «Nous considérons la situation de Marseille comme une priorité pour notre ministère», écrivent les deux ministres qui demandent une lutte contre «les délinquants marchands de sommeil».

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La police judiciaire a mené mardi des perquisitions dans le service logement de la mairie et dans les locaux du bailleur social «Marseille Habitat», une société d’économie mixte de la ville de Marseille. En parallèle des dizaines d’enquêteurs sont mobilisés et ont déjà réalisé «énormément d’auditions», selon une source policière. L’enquête, dans le cadre de laquelle aucune garde à vue n’a encore eu lieu, «va se prolonger de nombreuses semaines», a précisé cette source. Un rapport pour le ministère du Logement datant de 2015 estimait à 40.000 le nombre de logements à Marseille insalubres ou dangereux, représentant 100.000 habitants.



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