deux surfeurs pris pour des faisans sur la presqu’île de Crozon



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Son histoire a enflammé les réseaux sociaux ! Depuis dimanche soir, le récit de Frédéric Habasque, un malouin d’une quarantaine d’années a été partagé plus de 1 500 fois sur Facebook, et a ouvert un nouveau front entre chbadeurs et militants antichbade. 

Pourtant, dimanche matin, Frédéric Habasque était ravi de la journée qui commençait. “On s’était levé tôt avec un ami pour aller profiter des vagues sur la plage de Lostmarc’h”, raconte-t-il, “le soleil était rasant, il y avait des petits bancs de brume qui s’accrochaient un peu partout, c’est très beau à cette heure-là en général”. Quand à mi-chemin, ils entendent un coup de feu qui les fait se jeter à terre tous les deux. “On a eu le même réflexe en même temps, et on a entendu des plombs tomber à 50cm de nous.”

Plutôt que de s’excuser, les chbadeurs partent se cacher

Quand ils se relèvent, ils voient deux chbadeurs à 150 ou 200m d’eux. “Ils nous regardaient l’air ahuri”, se souvient Frédéric Habasque, “je suis complètement sorti de mes gonds, et j’ai commencé à les incendier de bêtises, ça a duré deux à cinq minutes non-stop. Ils ne répondaient pas, jusqu’à ce qu’ils finissent par me dire ‘Ta gueule !’, et qu’ils s’en aillent se cacher dans les broussailles, ce qui m’a rendu encore plus énervé”.

Après quelques secondes d’hésitation, le surfeur et son ami jugent qu’il n’est pas prudent de courir après des hommes armés, sans savoir comment les choses pourraient tourner. Ils décident donc d’appeler les gendarmes pour faire constater les faits, mais sans porter plainte : leur but est d’alerter, pas de prendre position. “Est-ce que c’est bien la chbade, pas bien la chbade, ce n’est pas le sujet ! Par contre, est-ce que c’est normal de devoir faire attention à ne pas se faire tirer dessus quand on se promène dans les chemins ?”

Avec le soleil rasant, la visibilité est limitée

Car si la société de chbade de Crozon affirme que les deux tireurs visaient en fait un faisan qui s’envolait, et que ce sont simplement les plombs qui sont tombés sur les surfeurs, Frédéric Habasque est persuadé d’avoir été visé. “Je n’ai jamais entendu un coup de feu aussi fort de toute ma vie, alors que ça fait 40 ans que je vis à la campagne, et que les tirs de chbade ne m’ont jamais dérangé. Là, pour qu’on ait tous les deux un tel coup de frousse, et qu’on se jette à terre, c’était vraiment un moment particulier !”

D’autant que selon lui, à 100 ou 150 mètres de distance, la visibilité est limitée. “Quand on est monté au parking pour appeler les gendarmes, on a vu d’autres surfeurs pbader, et avec le soleil rasant dans les yeux, dans les buissons de 1,5m de haut, seules les têtes dépbadent, on peut confondre les gens qui se promènent avec un lapin ou un faisan”.

Si son témoignage suscite énormément de commentaires pbadionnés sur Facebook, certains en venant même à mettre en doute son histoire, Frédéric Habasque tient à alerter : “C’est irresponsable de leur part ! La dame qui nous a prêté son téléphone pour joindre les gendarmes a voulu descendre un peu plus tard, elle a entendu un coup de feu, elle a eu peur, elle est remontée… Soit nous sommes tous des paranoïaques hystériques, soit il est anormal que des gens tirent dans des endroits aussi fréquentés. Un groupe d’une quinzaine de joggeurs est pbadé juste après, eux étaient habillés en fluo”.

En surf, on porte des combinaisons noires, on ne va pas se mettre à porter du fluo, des grelots, des trompettes pour que les chbadeurs ne nous confondent pas avec des animaux ! Ce n’est pas dans ce sens-là que ça doit fonctionner” – Frédéric Habasque

Contactée, la société de chbade de Crozon n’a pas souhaité répondre à nos questions. Elle se borne à indiquer que les deux tireurs ne visaient pas directement Frédéric Habasque et son ami, mais bien un faisan qui s’envolait.



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