Edition de Saint-Avold Creutzwald | Neuhauser : 185 emplois supprimés



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Les salariés de la boulangerie industrielle Neuhauser, à Folschviller, n’auront connu que peu de mois de répit. Après un premier PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) en 2017, qui avait vu 110 postes supprimés – 259 avaient été annoncés à l’origine – les heures sombres sont de retour. L’annonce a été faite par le directeur général de Neuhauser, Marc Auclair, lundi après-midi : le site du Furst 1 va fermer. Entraînant la suppression de 185 emplois dans un bbadin déjà durement touché par le chômage. Les licenciements démarreront au plus tôt le 31 mars 2019.

Production transférée en Bretagne

« Cette fermeture du Furst 1 laisse présager la fermeture du Furst 2 dans moins d’un an », redoute Christian Porta, de la CGT, qui dénonce les méthodes du groupe Soufflet, détenteur de Neuhauser. « Le 30 octobre, on nous annonçait un investissement d’1,2 million d’euros sur le Furst 1. Au final, quinze jours plus tard, on nous apprend que notre production va être transférée en Bretagne et que 185 personnes vont perdre leur emploi. »

Des espoirs vite douchés alors même que, depuis quelques mois, les syndicats tiraient la sonnette d’alarme sur la dégradation des conditions de travail au sein de l’entreprise. En avril dernier notamment, lors d’une grève qui succédait à l’annonce de nouvelles restrictions budgétaires impliquant la suppression de postes en intérim, le cégétiste faisait déjà état de ses craintes : « Le Furst 1 compte sept lignes de production, seules deux et demi tournent. »

201 suppressions dans le groupe

En tout, il est question de 201 suppressions de postes sur l’ensemble du groupe. Cinq à Saint-Quentin (Aisne) et onze à la Seyne-sur-Mer (Var). Seul gagnant de l’affaire : le site de Bréal-sous-Montfort, en Bretagne, où 41 postes devraient être créés.

Contactée par nos soins, la direction est restée injoignable lundi. Les salariés, eux, n’ont pas tardé à se mobiliser. Dès l’annonce de la direction, les employés du Furst 1 ont cessé le travail pour se mettre en grève. Les syndicats ont d’ores et déjà invité l’ensemble des salariés à une réunion ce mardi après-midi.

En mai dernier, le patron emblématique de l’usine, Alfred Neuhauser, s’est éteint. Son dernier combat ? En 2014, lorsque Neuhauser rejoint le groupe Soufflet, il impose que le siège reste en Moselle, dans sa ville natale de Folschviller.

Neuhauser compte aujourd’hui 550 salariés. 186 à Furst 1 (dont 185 postes de production), 250 à Furst 2 et une centaine au siège.

M. C.



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