[ad_1]
LE SCAN POLITIQUE – Le président se dit «frappé», dans un entretien au quotidien Ouest-France, par la ressemblance entre la situation actuelle en Europe et celle des années 1930, et appelle à «être lucide» et à «résister».
À quelques jours du début de sa longue «itinérance mémorielle» de la fin de la Première Guerre mondiale, Emmanuel Macron met en garde contre le climat actuel de tensions qui règne en Europe. Dans un entretien au quotidien Ouest-France publié mercredi, le président se dit «frappé» par la ressemblance entre la situation aujourd’hui en Europe et celle des années 1930, et appelle à «être lucide» et à «résister».
«Je suis frappé par la ressemblance entre le moment que nous vivons et celui de l’entre-deux-guerres», indique le chef de l’Etat dans des propos tenus en marge d’une visite d’une exposition consacrée à Georges Clemenceau, chef du gouvernement français au début du XXème siècle. «Dans une Europe qui est divisée par les peurs, le repli nationaliste, les conséquences de la crise économique, on voit presque méthodiquement se réarticuler tout ce qui a rythmé la vie de l’Europe de l’après Première Guerre mondiale à la crise de 1929», estime Emmanuel Macron. «Il faut l’avoir en tête, être lucide, savoir comment on y résiste», en «portant la vigueur démocratique et républicaine», insiste-t-il.
L’Europe face au risque «de perdre sa souveraineté»
Le chef de l’Etat français s’apprête à célébrer le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, en visitant les lieux de bataille dans le nord et l’est de la France durant une semaine à partir de dimanche, avant une grande cérémonie commémorant l’arsmistice du 11 novembre 1918 à l’Arc de Triomphe à Paris, en présence d’une centaine de dirigeants du monde entier.
Aujourd’hui, «l’Europe est face à un risque: celui de se démembrer par la lèpre nationaliste et d’être bousculée par des puissances extérieures. Et donc de perdre sa souveraineté. C’est-à-dire d’avoir sa sécurité qui dépende des choix américains et de ses changements, d’avoir une Chine de plus en plus présente sur les infrastructures essentielles, une Russie qui parfois est tentée par la manipulation, des grands intérêts financiers et des marchés qui dépbadent parfois la place que les États peuvent prendre», conclut le chef de l’État.
En attendant le début de son «itinérance mémorielle», Emmanuel Macron a choisi de s’accorder quelques jours de repos en famille. Depuis mercredi, il n’a aucun rendez-vous à son agenda. Selon Ouest-France, le couple présidentiel pourrait être ndre à Honfleur, en Normandie, et y rester jusqu’à dimanche matin. Contacté, l’Élysée s’est refusé à tout commentaire sur le sujet.
[ad_2]
Source link