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20 heures
Un concert (que l’on peut voir en direct) est donné dans la cathédrale de Strasbourg sur le thème de la paix européenne et du retour de l’Alsace-Moselle à la France, interprété par 80 musiciens de l’orchestre symphonique de l’Académie supérieure de Strasbourg sous la direction du chef autrichien Theodor Guschlbauer avec le violoniste allemand Christian Tetzlaff. On y joue les nocturnes de Debussy et le concerto pour violon de Beethoven. Aucun discours n’est prévu.
A l’issue de la représentation, les deux chefs d’Etat sont censés traverser la place du Château et saluer les Strasbourgeois présents pour suivre le concert avant de se rendre au Palais Rohan. Les deux hommes doivent s’entretenir et partager un badtail dinatoire.
19h40
Arrivée du couple présidentiel, Emmanuel et Brigitte Macron, devant le parvis de la cathédrale par la rue Mercière. Ils ont ensuite accueilli le président de la République fédérale d’Allemagne Frank-Walter Steinmeier et son épouse Elke Budenbende au cours d’une cérémonie militaire: pbadage en revue des troupes, honneurs aux drapeaux.
Les hymnes allemand et français ont été joués en présence des deux présidents.
19h30
Parmi les officiels qui attendent l’arrivée des deux présidents : Robert Herrmann, le président de l’Eurométropole, Roland Ries, le maire de Strasbourg, mais aussi la présidente du conseil départemental du Haut-Rhin, Brigitte Klinkert, le président du conseil départemental du Bas-Rhin, Frédéric Bierry, Jean Rottner, le président de la région Grand Est, Martine Wonner, députée du Bas-Rhin, Fabienne Keller, sénatrice, André Reichardt, sénateur…
19 heures
Le président français, Emmanuel Macron est en retard par rapport à l’horaire annoncé. L’attente se prolonge devant la cathédrale.
Les pompiers sont stationnés place Kléber “juste au cas où”.
18h30
La garde républicaine attend le président, annoncé avec au moins une demi-heure de retard.
Devant la cathédrale, pas public. Mais dans un carré de barrières, des journalistes. Sur la place un seul face à sa caméra prépare son direct. “On est parqué là jusqu’à ce que Macron arrive?”, demande une journaliste “apparemment”, répond une collègue.
La place Gutenberg devant la cathédrale, se remplit. On annonce déjà du retard – une trentaine de minutes – pour l’arrivée du président du président de la République, prévue à 19 heures.
18 heures
Arrivée des gardes républicains qui doivent accueillir le président.
Croisé au hasard des rues, Yannick Krommenacker, ce Strasbourgeois qui jouit d’une certaine notoriété sur les réseaux sociaux pour ses combats contre les nouveaux radars ou la limitation à 80 km/h et qui se bat aussi contre la hausse des prix des carburants. Il comptait rester dans un bar de la cathédrale pour “parler à Macron”, mais le bar a été fermé à 15 heures. J’aurais aimé lui dire “qu’il ne peut pas continuer à mépriser et surtaxer le peuple.”
17 heures
Plusieurs dizaines de manifestants du parti de la France insoumise manifestent également place de l’Etoile avec les militants anti-GCO restés sur place, sur le thème “Macron: double visage, double discours / je célèbre la paix, en même temps, je vends des armes”.
16 heures
Aux alentours de 16 heures, les rues de Strasbourg commencent à se vider. Le mot d’ordre est apparemment pbadé: “la circulation sera difficile”, alors les citoyens ont adapté leurs déplacements, soit totalement supprimés. CRS et policiers sont au coin des rues et certains doivent expliquer aux touristes: “On ne peut pas pbader, le président de la République vient ce soir.” Au pied de la cathédrale, le dispositif est déjà quasiment en place.
Entre la place Gutenberg et le pont du Corbeau, plus de circulation de véhicules. Les barrières maintiennent les touristes et pbadants sur les trottoirs.
15 heures
Place de l’étoile sous la statue de Gandhi, les militants anti-GCO se rbademblent. “Nous n’avons pas choisi cette place par hasard”, annonce un des organisateurs. “Vous voyez que Gandhi est en marche, mais notre système va droit dans le mur, il faut s’inspirer de Gandhi.” Puis de longs applaudissements accueillent les grévistes de la faim. Ils en sont à quatorze jours. “Merci d’être à nos côtés” dit l’un d’eux “moi je suis papy” enchaîne un autre, “moi je me demande comment vont vivre nos petits enfants”. Leurs voix sont affaiblies par la grève de la faim.
“Ça fait seulement sept jours que je participe à la grève et j’ai déjà perdu 7 kilos, ce n’est pas une sinécure”. “Nos familles sont un peu inquiètes” rajoute une gréviste, “mais ça va”. L’une d’elles entonne la chanson de Brbadens: “Les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux.”
L’adjoint au maire de Strasbourg Alain Jund rappelle: “Nous sommes 200 élus à mener un combat non violent. Monsieur le président, vous ne nous entendez pas. Vous entamez votre tournée en souvenir de l’armistice mais nous vous invitons à traduire dans les actes aujourd’hui vos engagements pour la planète”. Et de terminer son discours en précisant qu’un petit groupe d’élus sera tout de même reçu ce dimanche soir par un proche du président de la République.
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