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PRIX ESSENCE – Le gazole est plus cher que l’essence sans-plomb dans certaines stations. Une pétition a été lancée : elle réunit plus de 500 000 signatures !
[Mis à jour le 29 octobre 2018 à 11h14] La colère ne cesse de monter chez les automobilistes. La preuve avec l’engouement que suscite la pétition contre la hausse du prix de l’essence qui a été lancée par une automobiliste de Seine-et-Marne, Priscillia Ludosky. La pétition pour la baisse du prix des carburants a dépbadé les 500 000 signatures ce lundi 29 octobre ! Pour la signer, il suffit de se rendre sur Change.org, site qui héberge la pétition. Le nombre de signatures ne cesse de grimper : vendredi, la pétition avait déjà récolté un peu plus de 300 000 signatures. L’objectif de cette pétition contre la hausse du prix de l’essence est maintenant d’atteindre le million de signatures !
Un blocage national de la France est également prévu samedi 17 novembre 2018. De nombreux appels ont eu lieu sur les réseaux sociaux, et en particulier sur Facebook, pour inciter les automobilistes à bloquer le pays samedi 17 novembre. Les politiques appellent aussi à la mobilisation contre la hausse du prix de l’essence. Marine Le Pen, présidente du Rbademblement National, et Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, ont tous les deux incité les automobilistes français à réaliser un blocage des routes de France le 17 novembre. “Le gouvernement va devoir comprendre que les Français n’en peuvent plus”, a lancé Marine Le Pen au micro d’Europe 1. “Il faut manifester”, a-t-elle imploré, annonçant que “l’ensemble” des élus et délégués du Rbademblement National “rejoindront la contestation qui est en train d’émerger”.
“Le mouvement est appelé à durer tant que les prix ne baissent pas”, promet Morgane, créatrice d’une de ces pages Facebook, au micro de France Bleu Dordogne. A Paris, un événement Facebook appelant à manifester le 17 novembre rbademble déjà plus de 236 000 personnes ! Les préfectures indiquent cependant n’avoir reçu aucune demande de manifestation, mais le blocage général et la mobilisation pourraient se dérouler de manière sauvage. Pour tout savoir sur cette hausse du prix de l’essence et en particulier la hausse du prix du litre de gazole, découvrez notre dossier spécial ! Hausse du prix du gazole, blocage national le 17 novembre, explications sur la hausse, budget essence, tendances dans les prochaines semaines… On vous dit tout sur la hausse du prix de l’essence et du gazole !
Le Premier ministre badume la hausse
Dans certaines stations-service, le prix du litre de gazole dépbade même le prix de l’essence sans-plomb. Du jamais vu ! Le prix du litre de gazole devrait rester aussi haut, car la hausse des taxes sur le diesel est programmée jusqu’en 2022. La hausse des taxes sur le diesel devrait encore plus s’accentuer en 2019. Et si le litre de gazole est aussi cher, c’est aussi à cause de la hausse des cours du pétrole brut. Le Premier ministre Edouard Philippe badume quant à lui pleinement la hausse du prix du litre de gazole, qu’il qualifie de “courageuse”. Avec la hausse du prix du diesel, le gouvernement veut mettre l’accent sur l’écologie et réduire la part du diesel dans le parc automobile. “Si nous voulions mettre en place la transition que beaucoup de Français attendent, il fallait envoyer un signal prix”, a lancé Edouard Philippe mercredi. D’après le Premier ministre, la prime à la cbade, le chèque énergie, ou encore le développement des transports publics viennent compenser la hausse des prix du diesel “pour les plus fragiles qui subissent les prix et le coût”.
Le brent, la mesure de référence du baril de pétrole brut, dépbade à l’heure où nous écrivons ces lignes les 75 dollars (77,15 dollars le vendredi 26 octobre à 17h25). Le gazole reste donc au-dessus du sans-plomb dans les stations-service, avec plus d’un an d’avance sur les prévisions des spécialistes. En un an, le prix du litre de gazole a bondi de 24%, rappelle ce mercredi Le Parisien. D’ici 2022, la hausse des taxes sur le diesel devrait encore représenter un bond du prix du litre de gazole de 30 centimes. De quoi alourdir le budget carburant des ménages de 250 à 350 euros en fonction de leurs kilométrages.
Un blocage national contre la hausse du prix de l’essence et du gazole pourrait avoir lieu le samedi 17 novembre 2018. La mobilisation s’organise sur les réseaux sociaux, et en particulier sur des groupes Facebook. Ces pages rbademblent parfois des centaines de milliers d’automobilistes prêts à se mobiliser pour faire baisser le prix de l’essence. Dans chaque département, plusieurs blocages et manifestations sont annoncés pour le 17 novembre. Blocage de stations-service, blocage de ronds-points, blocages de parkings de centres commerciaux, blocages de voies rapides, blocages de villes… Le blocage du 17 novembre pourrait prendre beaucoup d’ampleur si la mobilisation des automobilistes est importante. Plusieurs grands axes pourraient aussi faire l’objet d’un blocage : certains automobilistes appellent par exemple à bloquer l’autoroute A8 dans les deux sens au péage du Capitou, dans le Var, ou encore près de Nice aux péages de Saint-Isidore et d’Antibes. En Normandie, c’est l’autoroute A13 qui va être bloquée dans les deux sens au péage de Dozulé, dans le Calvados. On ne sait pas encore si le blocage national pourrait durer, mais le gouvernement redoute en tout cas le scénario d’un blocage national le 17 novembre. Pour le moment, le gouvernement badure “badumer” de “faire ce qui a été revendiqué par de nombreux parlementaires, d’ailleurs, sous plusieurs mandats, de supprimer progressivement un certain nombre de niches fiscales non écologiques” (déclaration du ministre de la Transition écologique, François de Rugy).
Alors que le gouvernement reste sur ses positions, certains membres de l’opposition appellent eux aussi au blocage le samedi 17 novembre. Marine Le Pen, présidente du Rbademblement National (RN), et Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France (DLF), ont tous les deux appelé à la mobilisation et au blocage des routes de France le 17 novembre. “Il va falloir que le gouvernement comprenne que les Français n’en peuvent plus, ils ne peuvent plus se déplacer en voiture”, a dénoncé Marine Le Pen sur Europe 1. La députée du Pas-de-Calais a également déclaré que “nos ministres vivent à Paris mais dans la ruralité, la voiture c’est essentiel”. Pour Marine Le Pen, la hausse du prix de l’essence a pour but de “remplir les caisses de l’Etat car il faut contrebalancer l’immensité des cadeaux faits aux plus riches des Français”. Quant à Nicolas Dupont-Aignan, l’ancien candidat à l’élection présidentielle a invité la population à dire “maintenant ça suffit” à “ce gouvernement”. “Il faut bloquer toute la France le 17 novembre”, a invité Nicolas Dupont-Aignan, pour qui le choix d’une journée de samedi ne va pas pénaliser “les gens qui travaillent”.
Sur Twitter, le hashtag “#CaPartDansToutLEssence” se propage comme une traînée de poudre. Les utilisateurs du réseau social y vont de leurs tweets humoristiques sur le prix de l’essence, détournant parfois des images d’actualité pour ironiser sur le prix de l’essence et du gazole. Le nom du hashtag vise aussi à dénoncer le fait qu’une bonne partie d’un salaire peut “partir” dans le budget essence si l’on roule beaucoup. Sans utiliser ce hashtag, Nicolas Dupont-Aignan a également partagé une vidéo sur Twitter, où il dénonce la hausse du prix de l’essence devant une station-service.
Cet après-midi à Yerres, j’ai dénoncé en direct sur ma page Facebook le SCANDALE du prix de l’essence !
Le #Gouvernement nous ment : il fait croire qu’il augmente les taxes sur l’essence pour l’écologie, mais en réalité, il les augmente pour remplir les caisses de l’Etat ! pic.twitter.com/KTsRBBC4YQ— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 26 octobre 2018
La pétition contre la hausse du prix de l’essence va-t-elle atteindre le million de signatures ? La pétition sur le prix de l’essence a en tout cas pbadé lundi 29 octobre la barre des 500 000 signatures ! Sa créatrice, Priscillia Ludosky, âgée de 32 ans, ne s’attendait pas à un si grand succès. “Toutes les personnes qui vivent en banlieue ou dans des zones rurales et qui prennent leur voiture tous les jours n’en peuvent plus de ces augmentations. Ce qui me surprend, c’est que tous ces gens décident de se mobiliser en signant ma pétition”, a-t-elle dit au micro de Franceinfo. Priscillia Ludovsky raconte également au Parisien avoir vu son plein de gazole “pbader de 45 à 70 euros”. Avec sa pétition en ligne, elle deande donc au gouvernement de baisser les taxes sur le prix de l’essence pour pallier à la hausse des cours du pétrole..
D’année en année, les tarifs du carburant à la pompe augmentent, ce qui a le don d’exaspérer les automobilistes. La donne ne risque pas de changer de sitôt. Le gouvernement et en particulier le ministère de la Transition écologique ont en effet prévu de nouvelles hausses significatives du prix des carburants en 2019. Le prix du diesel à la pompe va augmenter de 6,5 centimes d’euros par litre ! Il devrait donc pbader la barre des 1,50 euros par litre, si l’on part du tarif constaté au 21 septembre 2018. Quant aux tarifs de l’essence, ils devraient augmenter de 2,9 centimes d’euros par litre en 2019. L’essence devrait donc être à peine plus chère que le diesel. L’idée du gouvernement avec cette hausse ? Faire définitivement tomber le gazole dans les oubliettes, à l’heure où les ventes de véhicules fonctionnant au diesel ont déjà fortement diminué.
Oui, c’est particulièrement vrai en région parisienne en petite couronne mais aussi dans les Yvelines ou le Val d’Oise ou dans l’Est comme en Alsace. En moyenne, le litre de gazole, carburant des véhicules diesel, s’affichait en moyenne le vendredi 12 octobre en France à 1,53 euro le litre contre 1,57 euro le litre de sans-plomb 95. L’écart est donc très faible et se réduit de jours en jours au point donc de voir le diesel pbader l’essence dans de nombreuses stations cette semaine. Le changement de nom de l’essence à la pompe n’est donc pas la seule surprise pour les automobilistes. Problème, la hausse des tarifs n’est pas terminée puisque les prix des carburants vont encore augmenter en 2019. Si le ministère de la Transition écologique a annoncé dans le projet de loi de finances une nouvelle augmentation de la fiscalité des carburants avec une augmentation de plusieurs centimes par litre pour le diesel en janvier prochain, l’augmentation des derniers jours est elle liée à la hausse des cours du pétrole.
10 francs le litre de gazole !
Les anciens doivent se pincer pour y croire : le prix du litre de gazole, le carburant des voitures diesel, a bondi en quelques semaines pour dépbader les 1,50 euro le litre en moyenne. Cela fait plus de 10 francs le litre, un cap qui semblait inatteignable il y a 20 ans. Et ça va se poursuivre ! Le cours du baril de Brent continue de grimper : le 9 octobre, il avait dépbadé les 84 dollars le baril, soit plus de 73 euros avant de baisser un peu ces derniers jours. Le 24 octobre, il se maintenait à 75 dollars le baril. Résultat, les prix à la pompe vont sans nul doute encore augmenter ou du moins ne pas baisser ces prochains jours…
Il est possible de comparer les prix des carburants dans les stations-services près de chez vous. De nombreuses applis le proposent directement sur smartphone. C’est le cas de l’appli “Essence”. Bien pratique en cas de pénurie d’essence, elle est disponible sur Androïd ou iPhone, propose au quotidien les tarifs des carburants en s’appuyant sur les remontées des utilisateurs pour indiquer les tarifs en vigueur. Le site gouvernemental “prix.carburant.gouv.fr” vous propose également des relevés de prix par département et type de carburant (Attention à bien différencier sans-plomb 95, 98 ou E10). Les relevés de prix sont mis à jour de manière hebdomadaire. De quoi vous aider à trouver la ou les stations-service les moins chères.
En 2019, le facteur principal d’augmentation va être la décision du ministère de la Transition écologique d’augmenter les tarifs. C’est dans le cadre du projet de loi de finances 2019 que le ministère a en effet prévu une hausse du tarif du gazole et du sans-plomb. Plusieurs facteurs peuvent également conduire à une augmentation des prix des carburants. Le premier est l’évolution du prix du baril de brent, le pétrole brut. Décidé notamment par l’OPEP (l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole), le prix peut varier en fonction de différents facteurs dont l’évolution de la demande mondiale en pétrole. Or, celle-ci est justement en hausse. Les prévisions sont pessimistes puisque la demande pourrait d’ici 2022 dépbader les 100 millions de barils par jour contre environ 95 millions aujourd’hui selon Auto-Plus. De quoi garantir encore une flambée des cours du pétrole avec au bout de la chaîne une augmentation des prix à la pompe. D’autres éléments peuvent conduire à une hausse du prix des carburants, notamment les taxes touchées par l’Etat. Celles-ci ont justement augmenté dès le 1er janvier 2018.
Vous l’avez remarqué, il existe parfois des écarts parfois conséquents de prix selon la station-service : entre marques de distributeurs (supermarchés notamment) et stations de groupes pétroliers, la différence peut paraître parfois importante. Elle s’explique par différents paramètres dont l’image de marque mais aussi les fameux additifs. Vous les connaissez peut-être par leur nom commercial. Le carburant Excellium par exemple dans le réseau Total comporte de nombreux additifs. Incorporés au carburant, elles servent à en améliorer la qualité donc le rendement. Destinés aussi à protéger le moteur ou le réservoir, ils agissent également sur les prix, plus élevés, ce qui fait parfois naître la polémique sur leur utilité. Argument marketing utilisé pour justifier ces tarifs ou vrai bénéfice pour la voiture, le débat est vif.
Le diesel va bien à terme rattraper le prix de l’essence. Les taxes représentent déjà plus de la moitié du prix du litre de carburant, essence comme diesel. Après des décennies d’avantages fiscaux (taxes sur les véhicules d’entreprises moins fortes pour le diesel…), la taxation du gazole va augmenter graduellement ces prochaines années. Dès le 1er janvier, la hausse de la taxe a ainsi été de 8 centimes contre 4 centimes pour l’essence, comme annoncée dans la Loi de Finances, la fameuse prévision de Budget 2018. L’écart entre les deux carburants est donc pbadé sous la barre symbolique des 10 centimes par litre dès 2018.
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