Espagne – 10e journée – «Une mort annoncée» ; «Madrid à l’agonie» : la presse espagnole dézingue le Real après le Clasico face au Barça



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Lopetegui est plus que jamais menacé. (Albert Gea/Reuters)

Espagne – 10e journée

Le Real Madrid a reçu une énorme claque sur la pelouse du Camp Nou (5-1). La presse espagnole s’en est donnée à coeur joie, encensant le Barça tout en achevant les Merengue. En attendant Antonio Conte.

Il n’y a pas que sur le terrain que le Real Madrid s’est fait corriger. La presse espagnole n’y est pas allée de main morte au moment de dresser le bilan du Clasico de dimanche. «Quien mal anda, mal acaba», peut-on lire dans Marca. «Qui marche de travers se rambade», traduira-t-on familièrement, comprenez-y que le Real, compte tenu de ses maux avant la rencontre, ne pouvait espérer mieux. Le quotidien pro-Madrid, qui titre ce lundi «Ce n’est pas seulement la faute de Lopetegui» rappelle que si toutes les déroutes sont douloureuses, celle contre le Barça l’est encore plus.

 

Un Barça dont la qualité est louée de façon unanime au lendemain de cette démonstration. Le même Marca est encore plus impressionné d’avoir badisté à un tel spectacle sans un Guardiola ou Cruyff sur le banc, ou des Messi, Xavi, Iniesta ou encore Puyol sur le terrain. Les Catalans de Mundo Deportivo ont aimé la «première période parfaite», et se sont même amusés à aller chercher comment les femmes des joueurs barcelonais ont apprécié le spectacle. Leurs homologues de Sport rappellent que c’est la huitième fois que Barcelone colle au moins cinq but à son rival, quand L’Esportiu trouve que «le Barça voulait du sang», en titrant «5 sans le 10», mettant l’accent sur la démonstration réalisée sans Messi. Un homme s’est distingué en l’absence de la Pulga : Luis Suarez. Marca le surnomme «le prédateur» après son triplé historique. El Mundo l’a trouvé «monstrueux en l’absence de Messi», quand AS loue son «caractère pour mener son équipe et la relever après le coup dur de la blessure de l’Argentin». Un Suarez qui a aidé le Barça à se hisser «en haut du Tourmalet» selon Mundo Deportivo, après avoir battu Tottenham, Séville, l’Inter et le Real en octobre.

«Un cycle est mort au Camp Nou»

Et ce Barça-là a «mbadacré le Real» comme l’badyse El Pais. «Abandonné par Cristiano Ronaldo, le Real est aujourd’hui une équipe adoucie et perdue. […] L’ordre et l’agressivité des Blaugrana contrastait avec le chaos et la candeur de Madrid.» Sport a trouvé les Merengue «à la rue», quand El Mundo ne comprend pas comment «une équipe qui vient de gagner trois fois de suite la Ligue des champions» a pu «tomber dans les bas-fonds du football». Le Real s’est fait tordre «pendant que Messi mangeait des graines de tournesol avec son fils». Ainsi, «un cycle est mort au Camp Nou, un cycle qui avait débuté par l’absurde. […] Le Camp Nou était la dernière station de l’agonie.»

 

L’agonie de Julen Lopetegui, que le quotidien annonce comme «condamné». On peut lire dans Super Deporte : «Julen Lopetegui est arrivé avec une controverse et repartira avec plus de chagrin que de gloire.» L’Esportiu pense que l’entraîneur «entamait ce Clasico avec déjà un pied et demi dehors». Marca abonde dans ce sens, parlant d’une «mort annoncée». Le quotidien madrilène rappelle aussi que le 5-1 ne représente pas les chiffres fatals à Lopetegui. Ceux à retenir sont le 9, comme la place du Real en Liga, le 5, comme les matches sans victoire, et le 8, comme les heures restées sans marquer il y a peu. Maintenant, Antonio Conte est attendu : «Le pompier appelé pour imposer son autorité», ou pour «remettre de l’ordre dans la garde-robe» comme le formule Super Deporte.

Gareth Bale vivement critiqué

Cela permettra peut-être à «un Real Madrid moribond» de trouver «l’étincelle pour lui redonner vie» comme il est écrit dans Mundo Deportivo. Car les acteurs de la Maison Blanche ne sont pas exempts de tous reproches. AS reproche à Varane d’avoir fait «une sieste» sur le penalty qu’il concède. Benzema n’est pas non plus épargné, d’autant que l’attaquant n’a pas l’excuse d’une préparation tronquée. AS rappelle en effet le manque de fraîcheur de certains cadres, comme Modric et Varane, épuisés par la Coupe du monde. Mais d’autres n’ont pas cette excuse. Et la cible prioritaire est Gareth Bale, qui «mérite une mention spéciale» toujours selon AS, alors qu’il était «appelé à être la référence de l’équipe après le départ de Cristiano». Mundo Deportivo rappelle que Jordi Alba l’a vite mis dans sa poche, et on a pu entendre de vives critiques sur Onda Cero : «Bale croit avoir le pouvoir de faire ce qu’il veut. […] Son prix a laissé croire que c’était un crack, mais les cinq années écoulées ne sont pas en adéquation avec le prix que Madrid a payé.» Mais peut-être que le coupable se situe plus haut, comme le propose AS qui rappelle que Florentino Perez a vendu Ronaldo, James Rodriguez, Morata et Pepe depuis deux ans, sans vraiment les remplacer. Il est temps qu’un nouveau cycle commence…

Florent Le Marquis

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