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Suite à l’amende historique que la Commission européenne a donné à Google, l’entreprise a pris la décision de faire payer les fabricants pour installer non pas Android, qui reste libre, mais toutes les applications qui y était intégrées automatiquement. C’est un modèle économique qui se transforme sous l’impulsion de l’UE au nom des lois anti-trust, et un marché qui s’ouvre (peut-être) pour les concurrents du géant Google.
Enfin le choix de dire “non” à Google
En effet, pour les fabricants, de nouvelles perspectives s’ouvrent à eux. Désormais, Google leur fera payer l’installation de ses applications en plus de l’installation d’Android. Autrement dit, il ne peut plus leur imposer d’installer nativement tout un lot d’applications et de services de la marque sous réserve de pouvoir installer Android sur leurs appareils, sous prétexte que les autres applications sont “des versions non certifiées d’Android”, comme l’a précisé Google à The Verge.
Les constructeurs pourront désormais choisir un autre navigateur que Chrome à préinstaller, un autre moteur de recherche que Google, un autre service de streaming vidéo que Youtube, etc. Drive, Gmail, Photos, Maps, etc. : les fabricants, poussés par l’éditeur, ont adopté largement tout un écosystème et peuvent se tourner maintenant vers d’autres applications concurrentes.
S’affranchir du Play Store
Mais comment se pbader de Google ? En effet, difficile de se pbader de certaines applications pour le moment, notamment de Google Play Store, magasin d’applications le plus complet et utilisé, avec l’App Store d’Apple.
Se pbader du Play Store, c’est aussi dire adieu à une partie des applis Android célèbres, qui ne sont pas éditées par Google mais qui sont exclusivement distribuées par son magasin (Facebook, Snapchat, Instagram, etc.).
Certains éditeurs ont commencé à boycotter Google, notamment pour éviter d’avoir à reverser de l’argent au service. L’exemple le plus éloquent est Epic Games, qui édite le jeu phénomène Fortnite, et qui a décidé de proposer le téléchargement de son jeu directement depuis son propre site officiel.
Si les grosses licences comme Fortnite, Netflix ou Spotify peuvent se permettre de sortir des magasins d’applications, ce n’est en revanche pas le cas de la majorité des applis mobile qui, moins connues, ont besoin d’un espace de visibilité et d’aide technique pour être téléchargées par un grand nombre de personnes.
Tout un fonctionnement économique remis en cause
Aux développeurs, donc, de travailler sur leurs applications pour ne plus avoir à dépendre du Google Play, et aux investisseurs de créer des magasins d’applications qui puissent concurrencer le géant connu pour sa base de données solide.
Finalement, tous les acteurs de la téléphonie et des applications mobiles peuvent être directement impactés par cette transformation initiée par la Commission européenne et entamée par Google, à contre cœur.
Pour les développeurs, cela pourrait signifier de meilleures rétributions pour leur travail. A l’heure actuelle, ces derniers signent un contrat avec Google pour intégrer leurs application sur le Play Store, stipulant qu’ils doivent reverser 30% des revenus générés à la société (même condition pour l’App Store d’Apple), un pourcentage élevé qui pourrait bien baisser une fois la concurrence établie.
Plus de concurrence… Une bonne chose pour le consommateur ?
The Verge met néanmoins en garde les lecteurs américains : l’ouverture à la concurrence n’est pas forcément un gage d’une meilleure qualité pour les utilisateurs. En effet, Google et Apple ont peut-être un quasi-monopole sur le marché des magasins, mais ils ont aussi une certaine exigence pour intégrer ces applis, et un certain savoir-faire dans le domaine, pour organiser, clbader et présenter ces produits.
Néanmoins, cette décision ouvre la porte à d’autres acteurs qui voudraient s’essayer à l’exercice. En remettant en cause la place toute puissante de Google sur le marché, cela pourrait apporter des ersatz faibles du Play Store, mais aussi des innovations étonnantes qui pourraient enrichir l’offre et changer les habitudes de consommation, un peu comme le développement des réseaux sociaux concurrent au premier, Facebook, comme Instagram ou Snapchat.
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