Grâce à l’« attachement » des riverains, le stade de la Beaujoire à Nantes survivra



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Le nouveau stade sera bien construit, mais au lieu des quelque 21 hectares prévus initialement, Nantes Métropole ne cédera qu’un terrain de neuf hectares pour le stade uniquement.

Le Monde.fr avec AFP
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Vue du stade de la Beaujoire à Nantes.

Plus qu’un virage, c’est un demi-tour complet que vient d’opérer la ville de Nantes. Sa maire, Johanna Rolland, a annoncé, vendredi 9 novembre, l’abandon du projet immobilier badocié à un nouveau stade pour l’équipe de football du FC Nantes, affirmant également que le stade actuel de la Beaujoire ne serait pas détruit. Une décision qui intervient à la suite d’une consultation publique entamée en septembre.

Le nouveau stade sera bien construit, mais au lieu des quelque 21 hectares prévus dans le projet « YelloPark » lancé il y a un an, Nantes Métropole ne cédera qu’un terrain de neuf hectares pour le stade uniquement. Ce dernier devrait garder les caractéristiques annoncées jusqu’alors – 40 000 places pour une livraison prévue en 2022 –, et sera situé juste à côté du stade de la Beaujoire.

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« La concertation, ça compte »

Surtout, le berceau actuel des Canaris, temple du « jeu à la nantaise » des années 1990, ne sera pas détruit, contrairement au projet initial. Une décision qui avait provoqué la colère des badociations de supporteurs ainsi que des riverains. Devant le tollé, illustré notamment par de vifs échanges lors d’une réunion publique en mars, la mairie avait annoncé le lancement en septembre et octobre d’une consultation publique.

Selon ses conclusions, les habitants de Nantes ont toutefois exprimé leur « attachement affectif » à cet édifice, ainsi que des réticences vis-à-vis de la construction de 1 500 logements qui était envisagée, a rapporté Mme Rolland. Inauguré en 1984, le stade de la Beaujoire, qui jouit d’une capacité de 37 473 places, accueillera « un autre sport », selon le quotidien régional Presse Océan.

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« La concertation, ça compte, pour moi, la concertation, c’est important, c’est pas de la concertation pour de faux », a insisté Johanna Rolland, ajoutant qu’elle tiendrait son engagement de n’investir aucun argent public dans le nouveau stade. Concernant le financement de ce stade, « les garanties financières et notamment bancaires qui ont été présentées sont particulièrement conséquentes », a baduré la maire, évoquant la hausse des droits télé de 65 %.

De fait, le groupe d’ingénierie immobilière Réalités, qui devait construire les 1 500 logements, cesse donc d’être badocié au projet, qui ne portera plus le nom de YelloPark. Son PDG, Yoann Joubert, a fait savoir dans un communiqué qu’il prenait « acte de la fin du projet ».

De son côté, le FC Nantes, actuellement dixième de la Ligue 1 et présidé par Waldemar Kita, s’est réjoui de l’annonce. Le nouveau stade « va permettre à notre région d’offrir une image dynamique dans la perspective des grands rendez-vous qui s’annoncent : la Coupe du monde de rugby en 2023 et les Jeux olympiques et paralympiques de 2024 », a affirmé le club dans un communiqué.

La cession du terrain, où doit être construit le nouveau stade, sera soumise à un vote du Conseil métropolitain le 7 décembre. Le prix de la cession doit être fixé par la Direction générale des finances publiques.

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