Greenpeace accuse le fabricant des Oreo de détruire la forêt tropicale



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Créé en 1912, les Oreo sont les biscuits les plus vendus au monde. Mais la dégustation de ce petit péché mignon en forme de sandwich a une incidence sur la planète. Car s’ils ne contiennent ni lait, ni œuf, ils sont en revanche très riche en sucre mais surtout en graisse végétale… autrement dit en huile de palme.

Greenpeace tire la sonnette d’alarme ce vendredi et met le groupe Mondelez, son fabricant, face à ses engagements. Celui-ci s’était donné jusqu’à 2020 pour garantir que l’huile de palme mise en œuvre dans ses biscuits ne contribuait pas à la déforestation. Or selon l’ONG, à un an de l’échéance, le chemin à parcourir est encore long. Elle lui demande de garantir que ses biscuits ne sont pas responsables de déforestation.

Que les consommateurs interpellent Mondelez

“On a décidé de mettre le focus sur Mondelez, qui est l’un des plus gros acheteurs d’huile de palme au monde et l’entreprise américaine qui fabrique les biscuits Oreo”, explique Cécile Leuba, chargée de campagne Forêt à Greenpeace, sur France info.

Mondelez aurait contribué à la déforestation de 25.000 hectares de forêts tropicales, selon Greenpeace. Le groupe alimentaire s’approvisionne auprès du leader de négoce de l’huile de palme Wilmar, qui exploite notamment des plantations en Indonésie et en Malaisie. Or, selon les contrôles effectués par l’ONG, cette entreprise ne respecte pas ses engagements de ne plus faire affaire avec des exploitants pratiquant la déforestation pour aménager des plantations de palmiers à huile.

“On avait pris 25 producteurs qu’on sait responsables de déforestation en Asie du Sud-Est, et Mondelēz est lié à 22 d’entre eux”, détaille Cécile Leuba.

Au travers de cette campagne, Greepeace espère que Mondelez va prendre ses responsabilités. Mais aussi faire prendre conscience aux consommateurs des impacts que peuvent avoir leurs modes de consommation sur la planète. Les 17 et 18 novembre différentes manifestations seront organisées en France, afin de pousser les consommateurs à interpeller leur marque de biscuits. 



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