“Il fallait faire un pas chacun de notre côté” estime le syndicat Force ouvrière



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Un accord a été trouvé entre la direction d’Air France et une majorité de syndicats pour permettre une augmentation des salaires de 2% en 2018, puis encore 2% en 2019. Un changement salué par le syndicat Force Ouvrière.

“Il fallait faire un pas chacun de notre côté”, a salué vendredi 19 octobre sur franceinfo Christophe Malloggi, secrétaire général du syndicat Force ouvrière d’Air France, suite à l’accord salarial trouvé dans la journée. À l’exception du syndicat de pilotes SNPL et de la CGT, cinq syndicats ont signé l’accord proposé par le nouveau PDG Ben Smith qui prévoit 2% de hausse des salaires en 2018 puis 2% en 2019.

“Nous avons réussi à obtenir des augmentations pour les plus bas salaires, cela peut représenter une sacrée augmentation pour les salaires les plus bas de la compagnie”, a indiqué Christophe Malloggi, avant de préciser : “Quelqu’un qui touche 1 800 euros brut par mois aura 470 euros et même 750 euros en plus l’an prochain”.

Cet accord lui permet aussi de souffler après plusieurs mois de conflit au sein de la compagnie aérienne : “Il fallait surtout relancer la machine, parce que c’est vrai que cette année a été difficile pour l’entreprise, et les salariés commençaient à souffrir de ne pas avoir de projet ni de vision sur l’avenir”.

D’après le secrétaire général du syndicat Force ouvrière d’Air France, la nouvelle direction a amené “une nouvelle énergie”. Ben Smith avait selon lui “une réelle volonté d’aboutir, c’est quelqu’un qui connaît l’aérien, qui connaît chaque métier de l’aérien puisqu’il est pbadé par tous les métiers différents”. Il a souligné la “proximité” du nouveau PDG : “Il est allé voir tous les salariés, partout où il a pu, il est venu à la rencontre de tous les personnels”.

Désormais, Christophe Malloggi se tourne vers l’avenir. “On souhaite repartir sur des bases sereines, il reste à renouer un dialogue social qui s’était étoffé depuis plusieurs années, à reparler des projets de croissance, d’avenir pour les salariés, de développement de l’emploi”, a-t-il expliqué, “[Ben Smith] semble avoir découvert notre force et nos faiblesses et a priori, il a parlé d’une marque, d’un produit et va essayer de trouver un bon créneau et nous prévoir un peu de croissance”.

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