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L’indice CAC 40 a perdu 31,35 points à 5.053,31 points. Vendredi, il avait déjà fini en repli de 0,63%.
La cote parisienne avait ouvert en hausse, mais a ensuite vu ses gains s’éroder peu à peu avant de basculer dans le rouge et de voir sa descente s’accélérer après l’ouverture des marchés américains.
L’Italie a laissé inchangées ses prévisions de budget lundi, en dépit des critiques de Bruxelles, mais s’est engagée à ne pas creuser davantage le déficit ou la dette.
«Fondamentalement, la situation n’a pas évolué, la lettre envoyée à la Commission européenne fait toujours état d’un déficit de 2,4% (du PIB)» et «pour le marché, cela signifie que la trajectoire proposée n’est pas tenable» pour réduire la dette italienne, a expliqué à l’AFP Alexandre Baradez, badyste à IG France.
Le chef du gouvernement Giuseppe Conte a dit vouloir un «dialogue constructif» avec les autorités européennes, mais les investisseurs «redoutent la réponse de la Commission européenne» qui pourrait être «beaucoup plus ferme et moins ouverte» que les propos du Premier ministre italien, a-t-il ajouté.
Des propos que certains investisseurs considèrent pour leur part comme «un peu trop optimistes par rapport à la déviation que représente le budget italien par rapport aux critères européens», a souligné l’expert.
Vendredi, l’agence de notation Moody’s a abaissé la note du pays d’un cran, mais sans accompagner cette révision d’une perspective négative qui aurait laissé augurer un nouvel abaissement à moyen terme.
«Les préoccupations liées à l’impbade entre l’Italie et l’UE, combinées aux tensions géopolitiques, ont encouragé les opérateurs de marché à vendre leurs actions», a indiqué pour sa part dans une note David Madden, badyste de CMC Markets.
– Occident et Asie désynchronisés –
Outre l’incertitude autour de l’Italie, «le marché est badez mouvant» du fait aussi de l’approche des élections américaines de mi-mandat, selon M. Baradez.
«Le rebond des bourses chinoises n’a pas été transmis aux marchés européens ni américains», a-t-il par ailleurs observé.
Sur le front des valeurs, Kering a progressé de 1,89% à 367,00 euros, à la veille de la publication de ses résultats trimestriels, un «rebond d’ordre technique», selon M. Baradez. «Tant que l’horizon ne s’éclaircit pas sur le front des tensions commerciales, il n’y pas de raison d’anticiper un rebond plus durable sur le luxe et les valeurs automobiles vont continuer à être pénalisées».
Peugeot a perdu 2,03% à 19,75 euros, Renault a lâché 1,51% à 65,76 euros.
Les titres bancaires ont également souffert: Société Générale a cédé 1,04% à 34,09 euros, à l’instar de BNP Paribas (0,86% à 48,31 euros) et de Crédit Agricole (-1,11% à 11,76 euros).
Les valeurs pétrolières ont suivi le même chemin: Total a régressé de 1,42% à 52,08 euros, TechnipFMC s’est dégradée de 2,86% à 25,17 euros et Maurel et Prom a perdu 2,09% à 4,22 euros.
Publicis s’est replié de 0,41% à 53,98 euros. Le groupe a annoncé lundi être entré en «négociations exclusives» pour acquérir le cabinet de conseil Xebia France, spécialisé dans les technologies.
Rallye, maison mère de Casino (-1,59% à 40,80 euros), a grimpé de 4,85% à 10,48 euros. Le groupe a annoncé lundi avoir reçu une offre de 283 millions d’euros de la part de la société d’investissement Equistone Partners Europe pour l’acquisition des activités de l’enseigne Courir, actuellement détenue par sa filiale Go Sport.
Valeo (+1,79% à 30,17 euros) a profité d’un relèvement de sa recommandation par Kepler Cheuvreux à «conserver» contre «réduire».
Fnac Darty est redescendu nettement (-7,49% à 61,75 euros) après avoir bondi vendredi de 12,75%, à la suite de résultats conformes aux attentes au troisième trimestre, quoiqu’en baisse, et la confirmation de ses objectifs.
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