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La Bourse de Paris rebondissait nettement lundi à la mi-journée (+1,11%), après avoir été à l’arrêt au cours de l’essentiel de la matinée en raison d’un incident technique.
A 13H40 (11H40 GMT) l’indice CAC 40 prenait 55,25 points à 5.022,62 points, dans un volume d’échanges de 746 millions d’euros. Vendredi, l’indice avait fini en nette baisse de 1,29%.
La cote parisienne a ouvert en légère hausse avec plus d’une heure de retard, puis a été à nouveau suspendue en raison d’un “incident technique”, selon un avis publié sur le site d’Euronext, qui n’était pas en mesure d’expliquer l’origine du “bug”.
A la reprise des cotations, à 12H20 (11h20 GMT), l’indice phare parisien en a profité pour gagner du terrain.
De son côté, Wall Street se préparait à ouvrir dans le vert. Le contrat à terme sur l’indice vedette Dow Jones Industrial Average s’élevait de 0,61%, celui de l’indice élargi S&P grimpait de 1,04%, tandis que celui du Nasdaq, à dominante technologique, montait de 1,19%.
“Les marchés actions ont connu un mois difficile”, a observé Michael Hewson, un badyste de CMC Markets.
“Malgré la lourdeur ambiante et dans ce contexte de fébrilité persistante, un changement de configuration n’est pourtant pas à exclure”, a estimé Philipe Cohen, directeur adjoint de Kiplink Finance.
Les investisseurs semblaient profiter de la baisse récente des indices pour effectuer des achats à bon compte, malgré le contexte peu favorable à la prise de risque.
Les sources d’incertitudes s’accumulaient en Europe notamment.
En ce qui concerne l’Italie, l’agence américaine S&P Global a abaissé vendredi la perspective de la dette du pays, dans un verdict un peu moins sévère que la dégradation de la note opérée par Moody’s la semaine d’avant.
Le Royaume-Uni s’apprêtait à dévoiler lundi un budget aux allures de cbade-tête financier en pleine négociations sur le Brexit, un test à haut risque pour la contestée Première ministre Theresa May.
En outre, Angela Merkel a posé les jalons de la fin de sa carrière politique, en annonçant que son mandat de chancelière était le dernier et en renonçant à la présidence de son parti, conséquences d’un cinglant revers électoral régional en Allemagne.
– Rebond du secteur auto –
Du côté des indicateurs, l’agenda était relativement dégarni, en dehors des dépenses et revenus des ménages aux Etats-Unis en septembre. Les premières ont augmenté un peu plus vite que les second, selon les chiffres publiés par le département du Commerce.
En matière de valeurs, le secteur automobile reprenait des couleurs, après avoir été délaissé par les investisseurs dans un contexte de résultats trimestriels mitigés.
Les constructeurs Peugeot (+3,65% à 21,32 euros) et Renault (+3,55% à 66,79 euros) évoluaient dans le vert.
De même, les équipementiers gagnaient du terrain, à l’instar de Plastic Omnium (+7,10% à 23,99 euros) et de Faurecia (+8,90% à 43,07 euros).
Valeo s’élevait de 10,30% à 26,02 euros, après avoir chuté de plus de 21% vendredi suite à l’abaissement de ses objectifs annuels.
EssilorLuxottica bénéficiait (+0,95% à 121,60 euros) d’un relèvement de sa recommandation par RBC Capital.
De même, STMicroelectronics profitait (+4,95% à 12,83 euros) d’un relèvement de la sienne par UBS.
ADP montait de 1,09% à 185,30 euros, soutenu par un chiffre d’affaires sur neuf mois en progression de 29,2%, grâce à l’intégration du groupe turc TAV Airports et de l’aéroport d’Amman ainsi qu’à un trafic soutenu.
GTT gagnait 2,90% à 65,75 euros, porté par la confirmation de ses objectifs annuels après avoir enregistré une hausse de son chiffre d’affaires sur les neuf premier mois de l’année.
afp
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