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L’économie hexagonale devrait croître à un rythme identique à celui du troisième trimestre, pénalisée par un ralentissement de la production industrielle, explique la Banque de France.
La croissance ne devrait pas s’emballer en cette fin d’année. Selon une première estimation de la Banque de France, qui rejoint celle faite par l’Insee en octobre, le PIB ne devrait progresser que de 0,4% en ce quatrième trimestre. Ce niveau constitue certes un rebond par rapport au trou d’air traversé en début d’année -avec un PIB en hausse de 0,2% au premier semestre- mais il marque une stagnation par rapport au troisième trimestre.
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Selon la Banque de France, la croissance devrait être pénalisée par un ralentissement de la production industrielle, «sous l’effet principalement d’une atonie du secteur automobile». Après l’accélération exceptionnelle du mois d’août, les immatriculations de voitures neuves en France ont chuté de 12,8% en septembre puis 1,5% en octobre sur un an. Les constructeurs souffrent du contre-coup de l’entrée en vigueur d’une nouvelle norme européenne qui avait provoqué une envolée artificielle cet été. Depuis le 1er septembre, les véhicules neufs doivent se soumettre à la procédure WLTP. Ces tests en laboratoire, qui mesurent la consommation de carburant, mais aussi les émissions de CO², de particules, d’oxydes d’azote (NOx) et autres produits nocifs, reflètent mieux les consommations et rejets réels des véhicules.
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À l’opposé, «la fabrication de produits électriques, informatiques, électroniques et optiques progresse fortement», souligne la Banque de France, mettant en avant des carnets de commandes «stables». Du côté des services, l’activité continue de croître «rapidement» et les effectifs «progressent». L’intérim, en revanche, «marque une pause». Le bâtiment affiche quant à lui une bonne santé, avec des carnets de commandes «bien garnis» et des embauches qui «s’accroissent».
Pour l’ensemble de l’année, la Banque de France a déjà fait savoir qu’elle anticipait une hausse du PIB de 1,6%, tout comme l’Insee. Elle se veut plus pessimiste que la Commission européenne et le gouvernement qui visent tous deux 1,7% cette année. La Banque de France estime par ailleurs que l’économie française ne parviendra pas à décoller puisqu’elle devrait stagner à 1,6% en 2019 et 2020. Loin, donc, des 2,2% enregistrés en 2017.
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