La part du diesel continue à baisser en France, à 36% en octobre



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Une voiture diesel (image d’illustration). — FRED TANNEAU / AFP

La part du diesel dans les immatriculations de voitures particulières neuves est tombée à 36 % en septembre et octobre, contre 40 % environ dans les mois précédents, selon des statistiques du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) publiées vendredi.

A son apogée, en 2012, le diesel représentait encore près des trois quarts du marché automobile français, mais ce type de motorisation n’a plus la cote. La part du diesel, pbadée sous la barre de 50 % des véhicules neufs l’an dernier, était de 39,5 % sur les dix premiers mois de l’année, selon le CCFA.

Une première depuis 1990

Par type d’énergie, le CCFA recensait pour les dix premiers mois de l’année 54,4 % de voitures particulières neuves essence (+7 points sur un an), 39,5 % de diesel (-8,1 point), 4,7 % d’hybrides (+1 point) et 1,3 % d’électriques (+0,1 point).

Selon des statistiques de l’Insee publiées en octobre, le parc de voitures particulières diesel en France a reculé l’an dernier pour la première fois depuis que l’Institut s’est intéressé à la question, en 1990.

Les Français, qui étaient encore incités il y a quelques années par le gouvernement à acheter des véhicules diesel afin de diminuer l’empreinte carbone, ont été confrontés au revirement des politiques publiques amorcé en 2014, sur le constat que le diesel dégage davantage de gaz nocifs pour la santé.

 

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