Le marché immobilier soutenu par le crédit «bon marché»



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Le calme avant la tempête ? Après le dynamisme du printemps et le coup de froid de cet été, le marché immobilier semble se stabiliser en cet automne. Les prix immobiliers ont glissé de 0,1% en moyenne en France en octobre, à 2.514 euros du mètre carré, selon le dernier baromètre de MeilleursAgent.com. Les prix des 10 plus grandes villes n’ont progressé que de +0,1% en moyenne et sont restés stables dans les 50 plus importants centres urbains. A Paris, le prix moyen du mètre carré ressort à 9.353 euros, en hausse de 0,4%.

A l’exception des zones géographiques où les prix ont bien grimpé ces derniers mois, Paris et Lyon en tête, le pouvoir d’achat des candidats à l’acquisition immobilière ” reste très bon en France “, souligne Thomas Lefebvre, directeur scientifique de MeilleursAgent.com. Les taux d’intérêt du crédit immobilier baissent encore (1,46% en moyenne pour des emprunts sur 20 ou 25 ans) et les ménages s’endettent sur des durées de plus en plus longues pour profiter du ” crédit bon marché “. La durée moyenne des crédits a atteint 245 mois (20 ans), au plus haut depuis 2008. ” Néanmoins, tous les acheteurs potentiels ne peuvent pas bénéficier de cet allongement de la durée d’emprunt. Les secundo-accédants, dont l’âge tourne autour de 45 ans, par exemple, en sont exclus. Ce qui veut dire que ce levier va finir par s’essouffler “, relève Thomas Lefebvre.

Hausse à Lyon, chute à Marseille 

Déjà les professionnels observent des écarts importants d’évolution des prix selon les types de biens et les zones géographiques. Rien qu’à Paris, les prix varient du simple au double du 19e arrondissement (7.783 €/m²) au 6e (13.366 €/m²). La faiblesse des taux d’intérêt a notamment incité les primo-accédants à sauter le cap de l’achat. Ils ont jeté leur dévolu sur les petites surfaces (studios et deux-pièces), dont les prix ont augmenté de 0,8% en octobre (et de 6,4% depuis le début de l’année). A titre de comparaison, les appartements familiaux, traditionnellement très peu courus en cette saison, ont vu leurs prix se réduire de 0,2% le mois dernier (pour une hausse ” limitée ” à +3,7% depuis janvier).

En régions, les prix immobiliers ont également évolué de manière très disparate : de -0,6% à Marseille à +0,5% à Lyon et à Montpellier. ” Les écarts se creusent de plus en plus entre les grandes villes traditionnellement dynamiques “, résume Thomas Lefebvre. Lyon détient la palme de l’attractivité. Les prix y ont grimpé de 45 % sur 10 ans. ” C’est un bbadin économique très dynamique, où le taux de chômage est d’environ 8%. Cette bonne santé soutient la demande immobilière. ” A l’inverse, à Marseille, les prix immobiliers ont reculé de 6% ces 10 dernières années et sont au plus bas depuis. ” La cité phocéenne ne s’est jamais vraiment remise de la crise de 2008 et, outre son taux de chômage qui plafonne autour de 12%, la ville souffre de son image sécuritaire “, explique le directeur scientifique de MeilleursAgent.com.

Bordeaux, « reine déchue »

A noter le sort étonnant de Bordeaux qui, mois après mois, perd du terrain. Les prix immobiliers y ont fléchi de 0,5% en octobre. Sur 10 ans, la ville affiche une hausse des prix de 43%, avec sur la seule année 2017 une flambée de 16,5%. ” Bordeaux est un peu la reine déchue. L’effet de mode qui dopait la ville depuis quelques années s’estompe “, badure Thomas Lefebvre. Signe de l’accalmie, les investisseurs, qui pesaient l’an dernier encore pour 30% des achats immobiliers bordelais, ne représentent plus aujourd’hui que 15% des acquéreurs, une proportion en ligne avec la moyenne nationale. Les Parisiens, accusés d’y faire grimper les prix, sont-ils en train de quitter la ville ? ” Il est trop tôt pour le dire “, tempère Thomas Lefebvre. ” Mais le marché de l’emploi est moins dynamique à Bordeaux qu’à Lyon, il n’y a pas de grands sièges sociaux d’entreprises et beaucoup de personnes qui s’y sont installées n’ont pas trouvé d’emploi. “

Aujourd’hui, pour les experts de MeilleursAgent.com, une autre ville sort du lot : Rennes. ” Les prix ont gagné 4% environ depuis le début de l’année et les délais de vente sont pbadés en dessous des deux mois. ” Avec un prix au mètre carré de 2.500 euros en moyenne, le pouvoir d’achat des Rennais est ” parmi les plus élevés ” en France. La ville jouit d’autre part “d’un taux de chômage de 7,1%, d’un solde migratoire positif et d’une population jeune”.

Pas de hausse des taux avant l’été 2019

Globalement, le marché immobilier devrait encore tenir le rythme pendant plusieurs mois. « Les taux ne remonteront pas avant l’été 2019 », prédit Thomas Lefebvre. MeilleursAgent.com table sur une hausse des prix immobiliers de 1,5% en France entre septembre 2018 et septembre 2019, avec des volumes de vente qui resteront « badez élevés ». Sur les 12 derniers mois, ils ont atteint 947.000 transactions, proche du record des 960.000 ventes atteint en 2017.

Le calme avant la tempête ? Après le dynamisme du printemps et le coup de froid de cet été, le marché immobilier semble se stabiliser en cet automne. Les prix immobiliers ont glissé de 0,1% en moyenne en France en octobre, à 2.514 euros du mètre carré, selon le dernier baromètre de MeilleursAgent.com publié lundi 5 novembre. Les prix des 10 plus grandes villes n’ont progressé que de +0,1% en moyenne et sont restés stables dans les 50 plus importants centres urbains. A Paris, le prix moyen du mètre carré ressort à 9.353 euros, en hausse de 0,4%.

A l’exception des zones géographiques où les prix ont bien grimpé ces derniers mois, Paris et Lyon en tête, le pouvoir d’achat des candidats à l’acquisition immobilière « reste très bon en France », souligne Thomas Lefebvre, directeur scientifique de MeilleursAgent.com. Les taux d’intérêt du crédit immobilier baissent encore (1,46% en moyenne pour des emprunts sur 20 ou 25 ans) et les ménages s’endettent sur des durées de plus en plus longues pour profiter du « crédit bon marché ». La durée moyenne des crédits a atteint 245 mois, au plus haut depuis 2008. « Néanmoins, tous les acheteurs potentiels ne peuvent pas bénéficier de cet allongement de la durée d’emprunt. Les secundo-accédants, dont l’âge tourne autour de 45 ans, par exemple, en sont exclus. Ce qui veut dire que ce levier va finir par s’essouffler », relève Thomas Lefebvre.

Petites surfaces à Paris

Déjà les professionnels observent des écarts importants d’évolution des prix selon les types de biens et les zones géographiques. Rien qu’à Paris, les prix varient du simple au double du 19e arrondissement (7.783 €/m²) au 6e (13.366 €/m²). La faiblesse des taux d’intérêt a notamment incité les primo-accédants à sauter le cap de l’achat. Ils ont jeté leur dévolu sur les petites surfaces (studios et deux-pièces), dont les prix ont augmenté de 0,8% en octobre (et de 6,4% depuis le début de l’année). A titre de comparaison, les appartements familiaux, traditionnellement très peu courus en cette saison, ont vu leurs prix se réduire de 0,2% le mois dernier (pour une hausse « limitée » à +3,7% depuis janvier).

En régions, les prix immobiliers ont également évolué de manière très disparate : de -0,6% à Marseille à +0,5% à Lyon et à Montpellier. « Les écarts se creusent de plus en plus entre les grandes villes traditionnellement dynamiques », résume Thomas Lefebvre. Lyon détient la palme de l’attractivité. Les prix y ont grimpé de 45 % sur 10 ans. « C’est un bbadin économique très dynamique, où le taux de chômage est d’environ 8%. Cette bonne santé soutient la demande immobilière. » A l’inverse, à Marseille, les prix immobiliers ont reculé de 6% ces 10 dernières années et sont au plus bas depuis. « La cité phocéenne ne s’est jamais vraiment remise de la crise de 2008 et, outre son taux de chômage qui plafonne autour de 12%, la ville souffre de son image sécuritaire », explique le directeur scientifique de MeilleursAgent.com.



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