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Activision n’aura pas mis longtemps avant de donner le feu vert à Toys for Bob, studio connu pour avoir bossé sur le portage de la N.Sane Trilogy sur Nintendo Switch, pour s’attaquer aux trois premiers jeux Spyro. Respectivement sortis en 1998, 1999 et 2000 sur PSOne et originellement développés par les talentueux développeurs de chez Insomniac Games, les aventures du célèbre dragon mauve auront marqué de nombreux joueurs des années 90. Ici, l’effet désiré par l’éditeur américain est avant tout nostalgique et, indéniablement, la portée de la campagne marketing se sera annoncée fructueuse. Spyro Reignited Trilogy compte bien provoquer l’achat de toute une génération de gamers en quête de sensations perdues : entre nous, ils y trouveront tout à fait leur compte.
LA FLAMME EST RAVIVÉE
A l’instar de son compère marsupial, la frontière entre remaster et remake s’avère ici particulièrement fine. Bien plus qu’un simple lissage HD, Toys for Bob a opté pour une refonte complète du moteur, des graphismes et de la bande-son tout en préservant l’ensemble des caractéristiques phares qui ont fait les lettres de noblesse de la franchise. Le constat est immédiat : Spyro n’a pas perdu de sa superbe, non, il en a gagné des hectolitres et s’avère véritablement séduisant. L’entreprise californienne a choisi l’Unreal Engine 4 pour un rendu en 4K/1080p, tournant sous un framerate stable de trente images par seconde. Il est vrai que l’on aurait apprécié un affichage en 60FPS mais, fort heureusement, la solidité technique du titre permet d’en apprécier toute la splendeur visuelle sans aucun désagrément.
ALLUMEZ LE FEU
C’est simple, Spyro Reignited Trilogy est l’un des jeux vidéo les plus craquants de 2018. En préservant les moindres détails de la direction artistique originale et en en accentuant les détails, l’œuvre d’Insomniac Games se voit sublimée de la plus belle des manières et délivre une atmosphère ultra-réconfortante comme il en manque de trop. Les tons colorés – ciels fantastiques, pelouses pétantes ou fontaines bleu azur à l’appui – renforcent cette immersion au sein d’un monde à mi-chemin entre les teins old-school nineties et la finesse des textures actuelle. En respectant minutieusement le level design, l’emplacement de l’ensemble des collectibles ou le découpage précis des différents mondes, Toys for Bob n’y perd pas les fans et mais les accueille bien dans des jeux qu’ils connaissent déjà et dans lesquels ils pourront retrouver toutes leurs marques.
C’est simple, Spyro Reignited Trilogy est l’un des jeux vidéo les plus craquants de 2018. En préservant les moindres détails de la direction artistique originale et en en accentuant les détails, l’œuvre d’Insomniac Games se voit sublimée de la plus belle des manières…
Il est même impressionnant de voir à quel point l’ensemble des niveaux a été scrupuleusement reproduit au centimètre près. Les marches, les jardins, les joyaux, les bâtiments, les ennemis : absolument rien n’a été changé (mis à part certains ustensiles, des armes à feu contre des pistolets à peinture, pour des raisons de censure visiblement) et le level design d’Insomniac Games prouve ainsi son extrême solidité à travers le temps. Les cinématiques elles aussi ont bénéficié d’un travail tout à fait appréciable : il faut dire que celui effectué sur les personnages et les animations est considérable et permet de consolider admirablement l’univers. D’ailleurs, la ressemblance avec Ratchet & Clank, autre saga mythique d’Insomniac Games, est considérable une fois cette retouche graphique et sonore appliquée, notamment en renforçant le même humour potache et en rénovant les thèmes musicaux franchement funky. Les développeurs sont parvenus à œuvrer dans le sens de leurs prédécesseurs et c’est carrément respectable.
Y’A PAS D’LÉZARD
De leur côté, les trois jeux proposent le même contenu que celui des softs d’origine. Ainsi, la trame principale emmène Spyro aux seins de nombreux mondes différents, eux-mêmes sectorisés par niveaux et misant essentiellement sur la récupération des différents collectibles. Dans le premier titre, il faudra sauver l’ensemble des siens, cristallisés par un méchant orque ; dans le deuxième jeu, il faudra défaire un vilain dinosaure (d’ailleurs la réplique, avant l’heure, de l’Empereur Perceval de Ratchet & Clank : Opération Destruction) du monde d’Avalar ; dans le troisième, il s’agira de récupérer tous les œufs de dragons mystérieusement volés et disséminés un peu partout. Si le premier opus s’avère minimaliste dans sa narration – il n’y a quasiment pas de cinématiques -, les deux épisodes suivants étoffent l’ensemble de leurs mécaniques, de l’écriture au gameplay en pbadant par le game design général, plus profond, plus moderne. Quoiqu’il en soit, Spyro Reignited Trilogy ne souffre que très rarement de problèmes d’anciens temps, peut-être une caméra un peu rigide dans certaines situations, et offre ainsi une accessibilité immédiate. Une compilation réellement réconfortante et longue, qui plus est, puisqu’elle dépbade facilement la trentaine d’heures de jeu pour être explorée en bonne et due forme. Une trilogie qui s’était déjà imposée comme une valeur sûre à l’époque et qui confirme, en 2018, son inexorable sympathie.
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