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VIDÉO – Ils acceptent d’en verser une nouvelle pour véhicules électriques et hybrides rechargeables.
Envers et contre toutes les critiques suscitées par la nouvelle hausse des taxes sur les carburants prévue pour 2019, le gouvernement veut accélérer la conversion écologique du parc automobile français. Lors d’une réunion à Bercy, lundi, François de Rugy, ministre de la Transition écologique, et Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, ont demandé aux constructeurs de mettre la main à la poche. Ces derniers ont accepté, sur le principe, un effort de financement «coordonné» avec l’État. Renault, PSA, Toyota, BMW, Ford, Kia Motors, Mazda étaient présents.
Bruno Le Maire se félicite de les avoir trouvés «ouverts à l’idée de renforcer la prime à la conversion en ajoutant une prime supplémentaire qui serait versée par les constructeurs automobiles eux-mêmes, notamment pour l’achat de véhicules électriques et hybrides rechargeables».
Victime de son succès
Le gouvernement souhaiterait toutefois que les constructeurs aillent plus avant en soutenant par le même type de prime d’autres véhicules, non hybrides ni rechargeables, mais simplement faiblement émetteurs, neufs ou d’occasion. Une demande destinée à aider les Français ayant le moins de pouvoir d’achat à changer de voiture. Reste à convaincre les constructeurs, lors de discussions qui commencent tout juste. L’exécutif espère des chiffres et offres commerciales concrets d’ici fin novembre. En contrepartie, l’État s’engagerait à une participation prolongée aux primes à la conversion.
En attendant, victime en quelque sorte de son succès, la prime de conversion écologique, financée pour l’heure par l’État, aura séduit 300.000 conducteurs souhaitant s’équiper de voitures plus «propres». Trois fois plus que prévu, mais un nombre infime au regard des 30 millions de véhicules du parc tricolore. Pour pbader à la vitesse supérieure, l’État ne peut agir sans les constructeurs.
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Déjà, depuis janvier 2018, la prime à la conversion des véhicules est accessible aux Français souhaitant troquer un vieux véhicule polluant contre un plus vertueux écologiquement, neuf ou d’occasion. Ils peuvent toucher de l’État 1000 à 2000 euros en fonction des revenus pour la mise au rebut d’une diesel d’avant 2001 ou d’une essence d’avant 1997, pour l’achat d’une voiture électrique ou hybride non rechargeable. L’aide grimpe à 2500 euros pour un véhicule électrique. Ce dispositif sera étendu en 2019 aux véhicules hybrides rechargeables, neufs ou d’occasion.
Pour être plus incitative, la prime doit augmenter mais aussi être versée plus vite. Les concessionnaires ont avancé les primes dues par l’État à plus de 70 % de leurs clients s’étant équipés de voitures non polluantes. Ils attendent que l’État leur rembourse des dizaines de millions d’euros de trésorerie dans la nature pour des raisons techniques, indique Bercy, précisant que le règlement de ce couac, dû au succès de la prime, ne saurait tarder.
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