Les salaires et notes de frais confortables des cadres de FO



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Les révélations s’enchaînent autour de FO. Après  le scandale du fichage le mois dernier, de nouveaux documents révélés par Le Parisien devraient créer des remous en interne. L’ancien secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, aurait ainsi touché un salaire brut annuel de 100.334 euros en 2017, soit 8.361 euros bruts par mois, indique le quotidien.

La rémunération de celui qui dirigea le syndicat de 2004 à avril 2018 se décomposerait comme suit : un salaire brut annuel de 62 816 euros, auquel s’ajoutent les primes de permanence, les primes vacances, les primes d’activité culturelle et sportive, la prime de fin d’année et la prime de sujétion.

Et de confortables notes de frais. En 2017, les treize membres qui composent la direction, avec à sa tête Jean-Claude Mailly, ont laissé au total une ardoise – réglée par le syndicat – de 388 683 euros, indique Le Parisien . Soit en moyenne 29.898 euros par personne sur un an. Notamment pour des logements : huit d’entre eux, qui n’habitent pas Paris, se sont fait rembourser des loyers, jusqu’à 1.800 euros par mois.

Départ dans un climat tendu

Selon le Parisien, Jean-Claude Mailly, 65 ans, aurait également touché une prime à la retraite de 22.792 euros. Après quatre mandats à la tête de FO, l’homme aux fines lunettes cerclées a cédé sa place, au printemps, à Pascal Pavageau.

Ce départ s’est effectué dans un climat tendu. Certains membres de FO lui ont en effet vivement reproché sa ligne réformiste pendant les négociations sur la réforme du Code du Travail. Jean-Claude Mailly avait pour sa part dénoncé l’« hypocrisie » et la « duplicité » de son successeur, poussé à la démission en octobre après  le scandale du fichage révélé par le « Canard enchaîné ».

Je suis redevenu libre! Discours du nouveau secrétaire général de FO: hyoocrisie et duplicité. Respect aux militants réformistes

— Jean-Claude Mailly (@jcmailly) 27 avril 2018

 

Salaires généreux pour les cadres

Outre les notes de frais, cinq autres membres bureau ou de l’organisation auraient perçu un salaire hors primes de 62.816 euros en 2017. Avec les primes, la rémunération de trois d’entre eux atteignait 81.000 euros annuels, contre 76.955 euros et 83.881 euros pour les deux autres. Une autre salariée du syndicat aurait même touché 86.368 euros avec des primes.

Après la démission forcée de Pascal Pavageau, Force ouvrière doit procéder les 21 et 22 novembre prochains à l’élection de son nouveau secrétaire général. Trois candidats sont en lice : Patrice Clos, Christian Grolier et Yves Veyrier. Le scrutin étant à un tour, le futur secrétaire général du syndicat pourrait être élu  sans avoir recueilli la majorité des voix .

Les Echos



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