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La qualité des transports en commun d’Ile-de-France s’est légèrement améliorée depuis un an grâce notamment à une plus grande ponctualité des RER, mais des difficultés subsistent sur de nombreuses lignes, a indiqué jeudi Ile-de-France Mobilités. Si la ponctualité est toujours aussi forte pour le métro et le tramway et qu’elle s’est améliorée pour les RER A, B et C, nombre d’objectifs contractuels ne sont pas remplis, selon une étude de l’autorité organisatrice des transports en Ile-de-France.
La situation s’est même dégradée sur certaines lignes comme le RER D, les lignes N et R du Transilien. Le réseau d’autobus subit pour sa part une forte densification et les embouteillages dans le centre de Paris. “Structurellement, il y a eu des efforts importants des opérateurs et de vraies améliorations sur le réseau”, a souligné la présidente (LR) de la région et d’IDF Mobilités Valérie Pécresse lors d’une conférence de presse sur la qualité des transports évaluée entre janvier et juillet. Des difficultés importantes “demeurent et nécessitent des actions correctrices”, a-t-elle cependant ajouté.
“Un traumatisme”
Cette année a été marquée par des incidents sérieux, notamment le blocage total des gares Saint-Lazare et Montparnbade pendant l’été et l’évacuation de pbadagers par un tunnel sur les lignes 1 et 2 du métro. “C’est évidemment un traumatisme et c’est toute l’image de la région qui peut en pâtir”, a reconnu Valérie Pécresse. Rappelant que “l’exigence de régularité concerne toutes les lignes sans exception”, la présidente d’IDF Mobilités a précisé que “le RER D était la priorité de l’année 2019”. La refonte de la ligne, qui consiste en une simplification du parcours, est prévue pour décembre.
Au total, l’établissement public a placé “sous surveillance” neuf lignes sur un total de 36 en région parisienne. Autre priorité: l’information aux usagers pour laquelle IDF Mobilités va investir 400 millions d’euros afin de “répondre aux voyageurs désireux d’une information en temps réel à l’heure des réseaux sociaux.”
252 nouvelles rames livrées en 2018
D’importants travaux financés à hauteur de 24 milliards d’euros par la région, et qui doivent se terminer en 2025 créent en outre des réductions de service temporaires. Alain Krakovitch, directeur de Transilien a précisé que ces opérations se sont conjuguées à “18% d’augmentation de la fréquentation depuis l’année 2013.”
Le directeur général Ile-de-France de SNCF Réseau Guillaume Marbach a tenu à rappeler la nécessité de ces travaux, parlant de “rattrapage historique” et “de changement d’échelle” pour lesquels l’entreprise, qui appartient au groupe SNCF, a investi 2 milliards d’euros en 2018.
Mais l’État a demandé à SNCF Réseau de revoir à la baisse les investissements prévus pour 2019. “S’il doit y avoir des arbitrages à faire, c’est évidemment toujours en faveur des transports du quotidien”, a expliqué Valérie Pécresse. Au total 252 nouvelles rames ont été livrées en 2018 et 714 le seront d’ici 2021.
Le “Grand Paris des bus”
Dans le même temps, les bus doivent être renouvelés pour aller vers le “100% propre” grâce à un “appel d’offre de 1.000 bus électriques dont les premiers devraient être livrés début 2020”, a rappelé Catherine Guillouard, présidente directrice générale de la RATP.
Ce renouvellement interviendra dans le cadre de l’opération “Grand Paris des bus” qui vise à renouveler 52 lignes existantes et à en créer 4 nouvelles.
C’est donc tout le réseau de transports en commun francilien qui connaît des travaux de régénération “de grande ampleur”. En parallèle, le RER E est prolongé vers l’ouest, et la construction du futur métro en rocade du Grand Paris Express a commencé.
(avec AFP)
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