Ligue des champions : le PSG va-t-il s’en sortir ?



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Sortez vos calculatrices ! Après son match nul 1-1 à Naples mardi, le PSG se retrouve dans une position inédite après quatre journées de Ligue des champions. Avec encore deux rencontres à jouer, la réception de Liverpool, dans trois semaines, et le déplacement à Belgrade, le 11 décembre, tout est possible pour Paris, qui peut terminer en tête comme à la dernière place du groupe le plus relevé et le plus serré (deux points entre le premier et le dernier) de son histoire.

Des raisons d’y croire

Paris est maître de son destin, comme tous les joueurs se sont attelés à le rappeler en quittant le vieux stade San Paolo. S’il gagne ses deux derniers matchs, il sera au rendez-vous des huitièmes de finale, à la fin de l’hiver. Le défi est à la hauteur de la stature du club et de ses investissements. Dans un scénario idéal, Naples concède au moins un nul en deux journées, le PSG s’envole en tête et arrive plus serein au tirage au sort.

Le prochain rendez-vous, face à Liverpool, fait déjà figure de quitte ou double. « C’est sur ce match qu’on verra si Paris a la carrure d’un grand de Ligue des champions », résume parfaitement Thomas Meunier. Les indicateurs laissent un bon espoir. Au Parc, le PSG n’a jamais perdu contre l’adversaire le plus prestigieux de son groupe. Depuis 2013, il a battu Porto, le Benfica, le Barça et le Bayern et concédé des nuls contre le Real Madrid et Arsenal.

Plus généralement, Paris n’a plus perdu en phase de poules de Ligue des champions à domicile depuis 14 ans, en enchaînant 15 victoires et 4 nuls. On peut ajouter que même en étant irrégulier, le PSG affiche une progression. Sa première mi-temps à Naples est la plus aboutie, si l’on excepte le succès 6-1 contre l’Etoile Rouge, dont le comportement d’un dirigeant avant la rencontre a éveillé les soupçons des autorités.

Des motifs d’inquiétude

Les doutes parisiens se cristallisent autour de leurs performances récentes face aux « grands d’Europe ». Impérial en championnat, Paris piétine à l’échelon supérieur. Malgré des signaux positifs, le match à Naples prolonge une série sans victoire contre les adversaires majeurs.

Le PSG n’a plus battu de gros en Ligue des champions depuis plus d’un an et son coup de mbadue face au Bayern (3-0). Depuis, à Munich, deux fois contre Madrid, à Liverpool et deux fois contre Naples, il ne s’est jamais imposé (quatre défaites et deux nuls). Cette série étaye la théorie d’un blocage à une altitude où les détails (dont l’arbitrage, parfois) et le mental font la différence.

VIDEO. Meunier : «On verra contre Liverpool si on a la carrure d’un grand club»

Il sera question d’orgueil contre Liverpool, puisqu’une défaite combinée à une victoire de Naples contre Belgrade éliminerait tout simplement le PSG. Un nul pourrait priver le club français de la maîtrise de son destin, puisque le Napoli le domine à la différence de but particulière.

Sur un fil et dans un contexte pollué par les révélations extrasportives des Football Leaks, le club de la capitale doit se ressouder. Cette situation, dos au mur, devra l’aider à franchir le plafond de verre auquel il se heurte depuis des années, ce que Kylian Mbappé illustre : « Je préfère cette configuration que gagner 7-0, 8-0 et arriver sans être prêt contre un gros en 8e de finale ».



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