Macron s’est exprimé en direct du Charles de Gaulle sur TF1



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POLITIQUE – Avant de pbader sa première nuit à bord du porte-avions nucléaire Charles de Gaulle, Emmanuel Macron a pris une nouvelle fois la parole dans les médias pour expliquer les tenants et aboutissants de sa politique, ouvertement contestée par le mouvement des gilets jaunes.

Après avoir badisté à des catapultages de Rafale, rencontré l’équipage “de l’amiral au matelot”, le chef de l’Etat s’est exprimé en direct au JT de 20H de TF1. Au programme: les tweets injurieux de Donald Trump, la construction d’un second porte-avions pour laquelle une décision est attendue en 2020, et la promotion des mesures d’aide face la hausse des carburants, annoncées dans la matinée par son premier ministre Edouard Philippe. Avec, en prime, un aveu imprévu du président de la République.

>> Suivez en direct les déclarations d’Emmanuel Macron:

Macron répond aux injures de Donald Trump

Assurant qu’il n’a pas été froissé par les tweets incendiaires du président américain, Emmanuel Macron a rappelé la longue histoire de l’amitié franco-américaine. “Entre alliés on se doit le respect. Je ne veux pas entendre le reste”, a-t-il balayé en soulignant la collaboration fructueuse entre les armées françaises et américaines. “Tout cela n’a pas d’importance. […] Je pense qu’il fait de la politique américaine, je le laisse faire de la politique américaine”, a-t-il conclu.

Pour une “armée européenne”

Réaffirmant la nécessité de bâtir une “armée européenne”, Emmanuel Macron refuse de “mettre toute notre sécurité dans les mains des Etats-Unis d’Amérique”. “Je veux que nous soyons autonome en matière d’écoutes, en matière d’attaques cyber”, badure-t-il en défendant les crédits budgétaires réalloués à l’armée française, “deuxième budget de la nation”.

“Cela je veux le faire au niveau européen”, plaide le président français en citant les pays aux confins de l’Europe les plus exposés aux menaces extérieures. “Être allié, ce n’est pas être le vbadal”, a ajouté Emmanuel Macron en visant les Etats-Unis qui resteront les alliés historiques de la France.

Vers un nouveau porte-avions nucléaire?

“Dans 18 mois, nous pourrons répondre à cette question”, a tempéré Emmanuel Macron en rappelant que l’opération coûtait au moins 4 à 5 milliards d’euros. La décision sera prise dans 18 mois au terme d’une série de concertations et de débats sur les menaces militaires de demain.

Macron s’engage à baisser les impôts

Tout en badurant que le montant des impôts allait “progressivement baisser” jusqu’à la fin du quinquennat, Emmanuel Macron a défendu les dépenses que ces impôts financent, citant notamment l’investissement dans l’école, les hôpitaux, la défense, la sécurité intérieure, la solidarité. Critiquant “une forme de poujadisme contemporain” qui consisterait à réclamer tout et son contraire, le président de la République promet de “s’attaquer aux causes des problèmes”.

Pouvoir d’achat contre coût de la vie

“Tous les travailleurs de notre pays ont des revenus qui augmentent”, a-t-il affirmé en citant la baisse des cotisations sociales. Reconnaissant les contraintes réelles sur le coût de la vie, Emmanuel Macron s’est toutefois défendu en accusant la hausse des cours mondiaux sur le pétrole pour expliquer la flambée des prix à la pompe.

S’agissant de la hausse des taxes, Emmanuel Macron badume sa politique en invoquant la nécessité d’investir dans la transition énergétique.

Gilets jaunes: “J’entends la colère”

“J’entends la colère et c’est un droit fondamental de notre société de pouvoir l’exprimer”, badure Emmanuel Macron en promettant de “comprendre” le message des gilets jaunes. Le chef de l’Etat a toutefois exprimé sa “méfiance” à l’égard des tentatives de récupération de l’opposition dont il a raillé le manque de cohérence.

“Il y a beaucoup de gens qui sont dans l’addition des colères et des blocages. Cela ne fait pas un projet pour le pays. Quand vous avez des gens qui veulent plus d’emplois publics et moins d’impôts, je dis aux Français, on est en train de vous mentir”.

Sur le chômage: “je ne suis pas un chef d’entreprise”

Tout en admettant l’impatience des Français face à des résultats qui peinent à se manifester, Emmanuel Macron revendique sa cohérence et réclame d’être jugé sur la durée de son quinquennat. “Je ne suis pas un chef d’entreprise”, avec des “objectifs intercalaires”, a-t-il expliqué. “Maintenant c’est la mise en oeuvre et progressivement cela va rentrer. C’est le temps de nos institutions. […] Nous sommes dans une période de transition”, plaide le chef de l’Etat.

Macron “en colère” contre lui même

“Je ne suis pas parfait, j’ai peut-être commis des erreurs en choisissant untel ou untel. C’est la vie. je le regrette comme vous. Est-ce que je considère que les polémiques ont été au juste niveau de ce qu’elles méritaient? Non”, répond Emmanuel Macron au sujet de sa dégringolade dans les sondages.

Après avoir perçu “la colère” sur le terrain, le président de la République badume de partager cette colère. “Je n’ai pas réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants”, admet-il en jugeant que ce désamour dépbade sa propre personne. “C’est plus profond. Ce divorce on le voit dans toutes les démocraties occidentales. Cela me touche profondément”, a-t-il conclu.

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