Maggy Biskupski, la présidente des “policiers en colère” s’est suicidée



[ad_1]

POLICE – “Être flic, c’est une vocation mais c’est aussi un sacrifice lourd de conséquences…” Voici comment Maggy Biskupski débutait sa tribune sur Le HuffPost en juillet dernier, en pleine affaire Benalla, déplorant la différence de traitement entre l’ancien responsable de la sécurité d’Emmanuel Macron et les policiers de terrains.

Ce lundi 12 novembre, Le Parisien rapporte que la fonctionnaire s’est donnée la mort avec son arme de service. Elle a été retrouvée à son domicile de Carrières-sous-Poissy, dans les Yvelines, et avait laissé une lettre. Prise en charge par les secours, elle est très rapidement décédée de ses blessures après s’être tiré une balle dans la tête.

Âgée de 36 ans, cette gardienne de la paix qui travaillait en région parisienne, dans le 78, était devenue ces dernières années l’un des visages symboliques de la grogne au sein des forces de l’ordre, du mal-être des policiers, de leur ras-le-bol face à leurs conditions de travail sur le terrain. Après l’attaque de deux véhicules de police au badtail Mototov, à l’automne 2016 à Viry-Châtillon, elle avait même fondé une badociation, le MPC (pour Mobilisation des policiers en colère).

Pour être sortie de son devoir de réserve à cette occasion en parlant devant les caméras de télévision, elle était visée par une enquête de l’IGPN, l’Inspection générale de la police nationale (ou police des police). Au Parisien, un an après les événements de Viry-Châtillon, elle avait notamment répété tout son mal-être et fustigé l’inaction des pouvoirs publics.

À voir également sur Le HuffPost:



[ad_2]
Source link