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Marine Le Pen a estimé mardi que le gouvernement traitait avec « un grand mépris » voire « violence » le mouvement des « gilets jaunes » contre la hausse des prix des carburants, jugeant « inappropriées les menaces d’interpellations ».
La présidente du Rbademblement national (RN) se dit, dans un entretien au Parisien, « étonnée de voir comment le gouvernement traite avec un grand mépris cette manifestation. Il y a même une forme d’hostilité, voire de violence ». « On a même le sentiment que le gouvernement souhaite que les choses dérapent », ajoute la finaliste de la présidentielle en 2017, jugeant « inappropriées les menaces d’interpellations, d’amendes et de peines d’emprisonnement contre tous ceux qui tenteraient de bloquer le pays samedi. Tout cela est hors de proportions ».
Les annonces de Philippe « seront dérisoires et déconnectées des réalités »
Marine Le Pen estime par avance que les annonces que doit faire le Premier ministre mercredi matin sur RTL « seront dérisoires et totalement déconnectées des réalités de ce que vivent les Français ».
« Élargir la prime à la conversion, qui n’est que de 1.500 euros en moyenne, comment peut-il suffire alors que le premier prix pour un véhicule hybride est de 20.000 euros ? », demande la députée du Pas-de-Calais qui suggère, au lieu de taxer les carburants, de « changer de modèle économique en cessant le libre-échange » et en produisant « au plus près ».
L’interdiction, par la métropole du Grand Paris, des véhicules les plus polluants dès juillet prochain « exprime la caricature de la boboïsation de la vie politique » et veut « juste dire : les pauvres en dehors de la ville, et ceux qui sont aisés ont le droit d’y entrer », estime-t-elle. Les forces de l’ordre interviendront pour lever tout « blocage total » lors la journée de mobilisation des « gilets jaunes », a déclaré mardi le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner.
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