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Quatre immeubles vétustes ont été évacués mardi par les services de la mairie de Marseille, huit jours après l’effondrement des habitations, rue d’Aubagne, où huit habitants sont morts sous les décombres rapporte France Bleu Provence. Ces nouvelles évacuations concernent 33 habitants.
Huit adultes et quatre enfants ont dû quitter leur appartement du 91, boulevard de Strasbourg, deux adultes et trois enfants ont été évacués à l’angle de la rue de Lyon et de la rue Didier.
Marseille : deux immeubles s’effondrent en plein centre-ville
Dans le même temps, trois adultes ont abandonné leur habitation du 36, rue Jean-Roque alors que quatre adultes accompagnés de neuf enfants ont délaissé leur habitation du 7, boulevard Briançon.
Pour faciliter et accompagner au mieux le départ dans l’urgence de ces 33 habitants, des bus de la régie des transports métropolitains (RTM) ont été mobilisés pour conduire ces personnes vers différents hôtels de la commune.
Depuis le drame de la rue d’Aubagne, le 5 novembre dernier, la mairie de Marseille a été dans l’obligation de prendre en charge 465 personnes hébergées dans neuf hôtels dans le secteur des immeubles effondrés de la rue d’Aubagne et 84 personnes au-delà de ce périmètre, soit un total de 549 personnes prises en charge précise le journal La Provence.
Perquisitions dans les services de la mairie
Dans le volet judiciaire de cette affaire, les enquêteurs de la police judiciaire marseillaise ont perquisitionné mardi matin différents services de la mairie ainsi que le siège du bailleur social Marseille Habitat, dépendant de la mairie.
Ces perquisitions, qui se sont achevées vers 17 heures, ont eu lieu dans l’enquête ouverte par le parquet de Marseille pour déterminer les causes exactes du drame survenu le 5 novembre et établir d’éventuelles responsabilités. Des dizaines d’enquêteurs sont mobilisés et ont déjà réalisé « énormément d’auditions ».
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La mairie, qui avait juste après le drame invoqué les fortes pluies comme première explication, pourrait être impliquée à plusieurs titres dans le dossier. Diverses expertises et procédures judiciaires avaient été engagées et témoignaient de la fragilité des immeubles qui se sont effondrés, vieux de plus d’un siècle.
Légalement, la municipalité est compétente en matière de « péril » lorsque l’état d’un immeuble, même privé, met en danger la vie de ses habitants. Elle était en outre propriétaire de l’un des deux bâtiments qui s’est effondré, via son bailleur social Marseille Habitat.
Après une première manifestation samedi en hommage aux victimes, un deuxième rbademblement, intitulé « marche de la colère », est prévu ce mercredi à 18 heuress à Marseille.
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