Neymar toucherait une prime éthique mensuelle de 375.000 euros, notamment pour saluer le public



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Selon “Envoyé Spécial”, la prime d’éthique versée par le PSG à ses joueurs va de 33.000 à 375.000 euros net par mois. 

30 millions par an après impôt sur le revenu pour Neymar, 1,4 million d’euros par mois hors bonus pour Kylian Mbappé, 1,1 million d’euros mensuel pour Cavani… Les salaires des joueurs du PSG tels que révélés par les Football Leaks, sont vertigineux. Et il faut additionner à ces montants des primes et cagnottes multiples. L’une d’entre elles, qui concerne “l’éthique”, concerne tous les joueurs. Mais tous ne peuvent prétendre à la même somme. Cela va de 33.000 euros net à… 375.000 euros net par mois pour Neymar, a révélé jeudi soir Envoyé Spécial.

Saluer les supporters avant et après les matches. Cette prime d’éthique est conditionnée à une obligation parmi d’autres : celle de remercier et de saluer le public avant et après chaque match. Comme le rappelle le journal Le Monde, ces primes d’éthiques ont été définies par le club de la capitale en 2011 , à l’arrivée des propriétaires qatariens. Cette pratique s’est depuis généralisée, même dans des clubs de Ligue 2 comme le Clermont Foot. Ces primes, qui permettent de contrôler par l’argent le comportement des joueurs, récompensent aussi les joueurs qui ne dégradent pas l’image du club. Ainsi, Serge Aurier, qui, en février 2016, avait tenu des insultes à l’encontre de son entraîneur, s’était vu supprimer cette prime.

Les retards à l’entraînement sanctionnés. D’autres gestes ou attitudes des footballeurs professionnels du PSG sont également rémunérés, ajoute Envoyé spécial. Neymar doit ainsi “répondre à toutes demandes d’interview notamment au profit du groupe Al-Jazeera (propriété du Qatar)”. Pour gagner plus, Cavani ne doit pas être en retard “de plus de 15 minutes à plus de 5% des entraînements”. Mbappé, enfin, bénéficie d’une cagnotte de 30.000 euros “qu’il peut utiliser “comme il l’entend (logement, chauffeur etc)”, comme l’avait déjà révélé Mediapart.

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