Noah joue les conservateurs

La finale de la Coupe Davis approche et le tennis français, transparent à Bercy, fait grise mine. Tandis que le capitaine a annoncé une pré-sélection sans surprise.” data-reactid=”11″>La finale de la Coupe Davis approche et le tennis français, transparent à Bercy, fait grise mine. Tandis que le capitaine a annoncé une pré-sélection sans surprise.

En sport, on sait combien la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain. Alors quand l’événement dont on parle est dans 22 jours… L’événement en question, c’est bien sûr la finale de la Coupe Davis France-Croatie, à partir du 23 novembre sur la terre battue couverte du stade Pierre Mauroy de Lille.” data-reactid=”23″>En sport, on sait combien la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain. Alors quand l’événement dont on parle est dans 22 jours… L’événement en question, c’est bien sûr la finale de la Coupe Davis France-Croatie, à partir du 23 novembre sur la terre battue couverte du stade Pierre Mauroy de Lille.

Il serait même souhaitable que cet vieil adage fonctionne parfaitement car le tennis français affiche un visage bien tristos au terme de la saison sur le circuit ATP. A l’heure de faire les comptes, on ne trouve plus de tricolores parmi les 20 meilleurs joueurs du monde, une première depuis 2006, et aucun n’a pu rallier les huitièmes de finale à Bercy, du jamais vu dans l’histoire de ce tournoi. ” data-reactid=”24″>Il serait même souhaitable que cet vieil adage fonctionne parfaitement car le tennis français affiche un visage bien tristos au terme de la saison sur le circuit ATP. A l’heure de faire les comptes, on ne trouve plus de tricolores parmi les 20 meilleurs joueurs du monde, une première depuis 2006, et aucun n’a pu rallier les huitièmes de finale à Bercy, du jamais vu dans l’histoire de ce tournoi.

Ce jeudi, Marin Cilic et Borna Coric, les deux Croates appelés à disputer en simple cette finale de Coupe Davis, étaient encore en course. Rappelons que le plus jeune des deux, Coric, vient même de disputer la finale du Masters 1000 de Shanghaï. Le garçon est dans la forme de sa vie. De prime abord, cette semaine, mieux vaut être dans la peau de Zelko Krajan, le capitaine croate, que dans celle de Yannick Noah. ” data-reactid=”25″>Ce jeudi, Marin Cilic et Borna Coric, les deux Croates appelés à disputer en simple cette finale de Coupe Davis, étaient encore en course. Rappelons que le plus jeune des deux, Coric, vient même de disputer la finale du Masters 1000 de Shanghaï. Le garçon est dans la forme de sa vie. De prime abord, cette semaine, mieux vaut être dans la peau de Zelko Krajan, le capitaine croate, que dans celle de Yannick Noah.

L’histoire de la France en Coupe Davis a montré que les résultats précédant une finale n’avaient pas toujours d’importance. Témoin Henri Leconte en 1991 ou Nicolas Escudé en 2001. Que la nature même de l’événement pouvait sublimer les uns et couper les pattes des autres. Soit. Mais ça, on le sait après. Et mine de rien, mieux vaut partir au combat avec quelques certitudes, de la confiance en magasin, comme les adversaires des Bleus, plutôt que de jouer au poker comme va être obligé de le faire Noah. ” data-reactid=”26″>L’histoire de la France en Coupe Davis a montré que les résultats précédant une finale n’avaient pas toujours d’importance. Témoin Henri Leconte en 1991 ou Nicolas Escudé en 2001. Que la nature même de l’événement pouvait sublimer les uns et couper les pattes des autres. Soit. Mais ça, on le sait après. Et mine de rien, mieux vaut partir au combat avec quelques certitudes, de la confiance en magasin, comme les adversaires des Bleus, plutôt que de jouer au poker comme va être obligé de le faire Noah.

Remonter les joueurs comme des pendules, les aiguillonner, leur permettre de donner le meilleur d’eux-même le jour J est une gymnastique que le capitaine affectionne. Malgré le savoir-faire de Noah en la matière, il faut dire aussi qu’elle repose sur quelque chose d’irrationnel, une magie qui ne se commande pas d’un claquement de doigt.” data-reactid=”27″>Remonter les joueurs comme des pendules, les aiguillonner, leur permettre de donner le meilleur d’eux-même le jour J est une gymnastique que le capitaine affectionne. Malgré le savoir-faire de Noah en la matière, il faut dire aussi qu’elle repose sur quelque chose d’irrationnel, une magie qui ne se commande pas d’un claquement de doigt.

C’est en cela que cette finale de Coupe Davis est pbadionnante. Noah, pour son ultime mission en bleu, va-t-il trouver le fluide, faire les bons choix et permettre à la France de conserver ce trophée, ce qui serait une première depuis 1932 ? Il a déjà tranché dans le vif en écartant de sa pré-sélection, en vue du stage préparatoire, Gilles Simon, le joueur français le plus régulier du moment, Gaël Monfils capable de tout sur terre battue, deux joueurs avec lesquels la connexion n’a pas toujours été facile, et plus étonnamment Benoit Paire, potentiel super joker, impeccable en demi-finales contre l’Espagne sur le court comme en coulisses. Moins surprenant, l’absence d’Adrian Mannarino qui paie son allergie à la terre. ” data-reactid=”28″>C’est en cela que cette finale de Coupe Davis est pbadionnante. Noah, pour son ultime mission en bleu, va-t-il trouver le fluide, faire les bons choix et permettre à la France de conserver ce trophée, ce qui serait une première depuis 1932 ? Il a déjà tranché dans le vif en écartant de sa pré-sélection, en vue du stage préparatoire, Gilles Simon, le joueur français le plus régulier du moment, Gaël Monfils capable de tout sur terre battue, deux joueurs avec lesquels la connexion n’a pas toujours été facile, et plus étonnamment Benoit Paire, potentiel super joker, impeccable en demi-finales contre l’Espagne sur le court comme en coulisses. Moins surprenant, l’absence d’Adrian Mannarino qui paie son allergie à la terre.

C’est donc avec Richard Gasquet, très motivé pour cette finale, Jo-Wilfried Tsonga en mode résurrection et opération commando (et si c’était lui le pari, le « Leconte 1991 » de 2018 ?), Jérémy Chardy, solide sur l’ocre et rarement décevant en Coupe Davis et Lucas Pouille, pourtant en ce moment à côté de ses baskets, que le capitaine et son staff partiront au combat pour les simples. Pour le double, Pierre-Hugues Herbert et Nicolas Mahut seront là, Julien Benneteau, magistral en demi-finales, ayant été écarté. Tous ces choix sont badez conservateurs finalement. ” data-reactid=”29″>C’est donc avec Richard Gasquet, très motivé pour cette finale, Jo-Wilfried Tsonga en mode résurrection et opération commando (et si c’était lui le pari, le « Leconte 1991 » de 2018 ?), Jérémy Chardy, solide sur l’ocre et rarement décevant en Coupe Davis et Lucas Pouille, pourtant en ce moment à côté de ses baskets, que le capitaine et son staff partiront au combat pour les simples. Pour le double, Pierre-Hugues Herbert et Nicolas Mahut seront là, Julien Benneteau, magistral en demi-finales, ayant été écarté. Tous ces choix sont badez conservateurs finalement.

Au regard de leurs tête-à-tête ultra favorables avec Coric et Cilic, les cas de Simon et Monfils étaient intéressants par exemple, mais pas suffisamment au yeux du staff pour cbader la logique de groupe. Cette attitude, moins pragmatique qu’à l’accoutumé, ne ressemble pas forcément au Noah que l’on a connu par le pbadé. Comme s’il voulait s’éviter quelque migraines… Un Noah qui ne prend plus de gros risques -sauf s’il devant lancer Tsonga dans le grand bain- c’est peut-être ça la surprise… ” data-reactid=”30″>Au regard de leurs tête-à-tête ultra favorables avec Coric et Cilic, les cas de Simon et Monfils étaient intéressants par exemple, mais pas suffisamment au yeux du staff pour cbader la logique de groupe. Cette attitude, moins pragmatique qu’à l’accoutumé, ne ressemble pas forcément au Noah que l’on a connu par le pbadé. Comme s’il voulait s’éviter quelque migraines… Un Noah qui ne prend plus de gros risques -sauf s’il devant lancer Tsonga dans le grand bain- c’est peut-être ça la surprise…