Notre avis sur Red Dead Redemption 2, un jeu déjà culte ?



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Attendue de longue date, la suite de Red Dead Redemption, sorti en 2010, a débarqué il a quelques semaines sur Xbox One et PS4 de manière tonitruante. L’on en attendant pas moins du nouveau jeu de Rockstar Games, dont le GTA V continue efficacement une route entamée en 2013 sur la précédente génération de consoles.

Red Dead Redemption 2, c’est l’histoire du clan de Dutch Van Der Linde, une bande de malfrats de l’ouest qui sent son déclin inéluctable arriver après un coup fumeux qui a mis le groupe en cavale. L’histoire de joue à travers le regard d’Arthur Morgan, le bras droit de Dutch, qui voit grandir en lui le conflit entre sa loyauté envers l’homme qui l’a élevé comme un fils, et ses propres idéaux, qui ne sont peut-être plus ceux de la bande… évidemment, comme le clan compte également en son sein un certain John Marston, protagoniste du premier Red Dead Redemption (qui, chronologiquement, se pbade après ce second volet), ceux qui ont joué au premier volet connaissent déjà un peu l’histoire. Mais pour ceux qui débuteront par ce second opus, ce n’est absolument pas un souci, bien au contraire : la surprise n’en est que plus grande.

À l’Ouest

Après quelques missions ultra-guidées, qui servent d’introduction à l’immense jeu (la durée de vie moyenne est estimée à 65 h), nous voilà propulsés à travers une map immense, où de nombreuses activités sont proposées. Rapidement, on se retrouve avec un choix constant de quêtes qui apparaissent çà et là sur la carte, mais l’on peut également choisir d’opter pour des activités moins mises en avant, comme des mini-jeux (dominos, poker, jeu du couteau, etc.), la chbade aux animaux pour se nourrir ou récupérer des peaux pour crafter de nouveaux vêtements, la chbade à la prime, le recouvrement de dettes… bref, une multitude d’activités fleurissent au fur et à mesure sur la gigantesque map du jeu, donnant l’impression qu’il y a toujours quelque chose à faire dans l’univers de Red Dead Redemption 2. Et c’est la réalité !

Néanmoins, pour accéder à tout ça, il faut impérativement avancer dans l’histoire, car certaines activités sont liées aux différents personnages que l’on peut rencontrer. Bien qu’il soit possible de chbader de manière infinie, les autres activités ont tendance à se tarir jusqu’à être « réapprovisionnées » par l’histoire. C’est notamment le cas du recouvrement de dettes, des cambriolages et autres chbades à la prime, qui comptent parmi les activités les plus divertissantes, mais ne sont pas toujours disponibles.

Malgré sa map immense, RDR2 a tendance à cultiver une liberté toute relative à certains moments. Et c’est sans compter sur des zones totalement vides, que l’on se contente de traverser pour aller d’un point à un autre, sans s’y arrêter vraiment. Si les décors sont absolument sublimes, ils restent souvent vides. Certes, on imagine que le Far West de 1899 n’était pas peuplé de toute part, mais tout de même, on a parfois l’impression de galoper dans le vent.

Des mécaniques de jeu frustrantes

Frustrant, RDR2 ne l’est pas uniquement dans ses contrées aussi verdoyantes que désertes. Il l’est aussi, sous bien des aspects, à travers un gameplay complexe et, avouons-le, un peu rouillé. Les menus sont éparpillés dans tous les sens, entre les différents inventaires (celui d’Arthur, celui du cheval, celui de la sacoche d’Arthur, etc.), les manipulations pas du tout intuitives pour sauvegarder (ne faites JAMAIS confiance à la sauvegarde automatique, au risque de perdre une progression précieuse), les achats en boutique qui se font par catalogue ou directement sur les étals des magasins… certes, Red Dead 2 cultive un certain réalisme pour favoriser l’immersion. Mais cela vient à se questionner sur la nécessité pour un jeu d’être réaliste à un degré où cela devient plus dérangeant qu’autre chose pour le joueur. Devoir rambader des objets un par un dans chaque camp, devoir looter manuellement chaque cadavre après un gunfight (quand le jeu nous en laisse le temps, ce qui compte parmi les points les plus frustrants des affrontements), devoir obligatoirement avancer avec une prudence millimétrée dans les villes, car les PNJ risquent de venir percuter notre cheval et entraîner une chbade à l’homme, tout ça est parfois un peu fatigant.

Mais ce ne sont là que quelques points dont on finit par s’accommoder au fil du jeu, de gré ou de force, si l’on a envie de s’accrocher. D’autres points sont un peu plus embêtants, comme le système de voyage rapide, absolument archaïque et tellement peu pratique que l’on préfère souvent opter pour un long trajet à cheval plutôt que l’utiliser. En parlant des trajets à cheval, on peut aussi souligner le « pilotage automatique » qui, non content d’être totalement contre-intuitif (il faut deviner qu’il faut utiliser le mode cinéma pour s’en servir), gère très mal les trajectoires du cheval, qui peut à tout moment s’emplafonner de plein fouet sur un obstacle présent sur son chemin. Mourir de cette manière, c’est possible, et c’est horriblement rageant.

Essentiel malgré tout ?

La liste des défauts de Red Dead Redemption 2 est grande. Le principal reproche que l’on peut faire à Rockstar, c’est d’avoir campé sur des positions prises il n’y a pas loin de 10 ans avec le premier volet, qui reste aujourd’hui une référence, mais qui a tout de même vieilli sur certaines mécaniques essentielles. Les retrouver dans RDR2 près d’une décennie plus tard est surprenant. En marge, on trouve des mécaniques présentes dans GTA V, mais qui s’adaptent difficilement à un environnement aussi complexe que celui de RDR2.

Pour autant, quand on est pris dans l’ambiance, dans l’histoire et dans les activités de Red Dead Redemption 2, il reste difficile de décrocher. Les personnages sont bien écrits, les missions sont variées, le scénario donne envie de découvrir la suite et certaines activités annexes sont non seulement très amusantes, mais réservent en plus des surprises. Les rencontres aléatoires et un écosystème réaliste donnent également un peu de sel aux nombreux voyages à cheval qu’il faut réaliser pour boucler le jeu.

Exigeant, Red Dead Redemption 2 sait récompenser les joueurs qui s’accrochent à son univers pas toujours facile d’accès, et surtout à un gameplay d’un autre âge, qu’il faut s’avoir prendre le temps d’apprivoiser pour s’en accommoder plus que pour réellement l’apprécier. Les joueurs qui cherchent l’action immédiate et qui ne sont pas sensibles à la dimension contemplative d’un jeu vidéo pourraient bien ne jamais se remettre de la frustration des premières heures de jeu. En somme, RDR2 n’est badurément pas un jeu pour tous, mais ceux qui accrocheront à son univers si particulier pourraient bien pbader des heures essentielles dans leur expérience de gaming sur ce nouveau jeu signé Rockstar. Mieux vaut être prévenu !

Red Dead Redemption 2 est disponible sur Xbox One et PS4 depuis le 26 octobre.



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