Nouvelle affaire de braquage de profs : Castaner envisage la “présence de policiers” dans les écoles – 26/10/2018



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Capture de la vidéo diffusée sur Twitter dans laquelle un élève braque sa professeur avec une arme factice./

Capture de la vidéo diffusée sur Twitter dans laquelle un élève braque sa professeur avec une arme factice./

Alors que la vidéo diffusée le week-end dernier sur les réseaux sociaux d’un élève menaçant son enseignante avec un pistolet factice dans un lycée de Créteil a suscité une énorme indignation, une nouvelle affaire de “braquage de profs” fait de nouveau la Une.

Quatre lycéens de 15 à 16 ans ont effet été arrêté et placés en garde à vue jeudi, au Havre, pour avoir braqué deux de leurs professeurs avec des armes factices. Les faits qui remontent au 4 octobre dernier, avaient d’abord été réglés en interne, avant que le proviseur du lycée Robert-Schuman du Havre, suite à l’affaire de Créteil, décide à son tour de porter porter plainte le 22 octobre. Les quatre lycéens, qui n’ont absolument pas un profil de voyous, ont menacé leur professeur de mathématique et leur professeur d’anglais avec des armes factices. Ils seront prochainement convoqués devant un juge pour enfants.

Bientôt des policiers à l’intérieur des écoles ?

Cette nouvelle affaire intervient alors que Christophe Castaner, Jean-Michel Blanquer et Nicole Belloubet, ont réuni ce vendredi matin un “comité stratégique” afin de mettre en oeuvre “un plan d’actions ambitieux” pour endiguer les violences à l’école et les mesures doivent être présentées mardi en Conseil des ministres.

Le ministre de l’Intérieur, qui s’est exprimé devant la presse à l’issue de cette réunion aux côtés des ministres de l’Éducation et de la Justice, “n’exclut pas la présence physique des forces de l’ordre” dans les établissements, notamment “dans les quartiers les plus difficiles”.

Cette présence pourrait être décidée “à des moments de tension particulière dans la journée” et “évidemment avec l’accord du chef d’établissement”, a précisé Christophe Castaner, prônant “une approche quartier par quartier”, plutôt qu’une circulaire nationale.

Il faut que “l’école soit un endroit sanctuarisé, protégé, que nos enseignants soient protégés et que nos élèves soient aussi protégés de ces violences inacceptables”, a-t-il insisté.

Parmi les autres mesures qui seront annoncées mardi, Jean-Michel Blanquer a notamment évoqué “la question du signalement systématique des faits”, “des sanctions proportionnées éducatives” et le “renforcement des équipes mobiles de sécurité qui permettent de remettre l’ordre dans un établissement”.

Le ministre de l’Éducation nationale a également annoncé, pour les élèves de 13 à 18 ans, “la possibilité d’avoir des établissements spécialisés”, avec des personnels éducatifs, mais aussi “d’origine militaire ou de la police”.

La garde des Sceaux Nicole Belloubet a quant à elle notamment “proposé de multiplier les travaux d’intérêt général dans les établissements scolaires, ce qui aura une forte valeur éducative”.

#pasdevague

Depuis l’affaire de Créteil, l’opposition a accusé le ministre de l’Education de “laxisme” tandis que sous le hashtag ironique #pasdevague, des milliers d’enseignants ont témoigné sur Twitter de cas de violences dans leurs établissements ayant étouffés selon eux par leur hiérarchie.

Ahahaha j’sui dans un lycée de fou barjoo pic.twitter.com/twDgwR1Unc

— Fernando (@DjeffChap) 19 octobre 2018



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